mardi 17 avril 2018

THAILANDE - KOH PHANGAN


KOH PHAGAN
 
 
 
 
Samedi 13 janvier 2018
 
Je suis mouillé entre les deux môles du port, face à un troisième môle, qui lui est détruit.
 
 
 
Les bateaux de pêche ne sont pas au travail : le vent souffle encore trop fort.
 
 
 
Leur organisation au mouillage : l’un d’eux jette son ancre et les autres se mettent à couple de lui. Ils forment une grappe.
 
J’ai une grappe sur tribord et une sur bâbord. La grappe tribord à un bout à quai ; elle le largue vers 20 heures.

 
Je passe la nuit dans une grande promiscuité !
Heureusement il y a toujours un marin qui veille et qui me déborde chaque fois que nécessaire.
 
 
 
 
 
 
Depuis la petite plage qui est devant moi, l’accès à la ville se fait par une allée majestueuse bordée d’arbres au moins centenaires.
 
La ville de cette île réputée pour ses « Full Moon Party », qui sont étendues aujourd’hui au premier quartier, à la demi-lune, au dernier quartier et la nouvelle lune.
 
Ainsi lorsqu’une personne arrive le lendemain de la pleine lune, elle n’a pas à attendre 29 jours, 12 heures et 44 minutes pour la fête suivante.
 
 
 
 
Les équipements touristiques inclus bien sûr les massages. Il y en a pour …
 
 
 
 
… toutes les bourses.
 
 
 
 
 
L’équipage a loué un scooter et a pris la route côtière vers le nord.
 
 
 
 
Après avoir longer quelques magnifiques resorts, …
 
 
 
 
… ils prennent un chemin qui descend à la mer …
 
 
… et retrouvent Michel et Dany.
 
 
Je me souviens bien d’eux : ils étaient présent à mon baptême et ils sont passés à mon bord les 5 et 6 août 2010.
 
 
 
Depuis une quinzaine d’année, les turbulents animateurs du WC² (Wind Club Camarguais) passent ici les rudes mois où le mistral glace hommes, chevaux et taureaux aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
 
 
 
 
Après la visite commentée de leur paradis, …
 
 
… ils s’installent devant quelques rafraichissements faiblement alcoolisé (mais quand même) pour commenter tout ce qui peut être commenté.
 
Et même le reste.
 
 
 
Le soleil en a marre de les écouter : il part se coucher.
 
 
 
Le lendemain, Michel et Dany se transforment en guides avisés pour une visite de l’île, à scooter bien entendu.
 
 
 
Le route est très bonne,
 
 
 
 
 
Le paysage est magnifique.
 
 
Koh Phangan fait une dizaine de kilomètres de large : ils atteignent rapidement la côte Est.
 
 
 
Une belle plage dans une jolie baie génère des resorts.
 
Les bungalows sont disséminés dans la nature.
 
 
 
L’accès à celui-ci se fait par un pont qui enjambe une petite rivière …
 
 
 
 
 
… le tout est de facture très locale.
D’ailleurs, les varans s’y sentent chez eux.
 
 
 
 
Un port naturel accueille deux ou trois long tails.
 

 
 
Le propriétaire de l’un d’eux est très amoureux : l’élue de son cœur viendra-t-elle voir l’hélice ?

 
 
 
 
Retour sur la côte Ouest en passant par le nord de l’île.
 
 
 
 
 
 
Les routes sont jalonnées de petits temples bouddhistes en bois, un peu comme les calvaires de granit en terre bretonne .
 
 
 
 
Retour à bord : le capitaine a toujours mon hélice bâbord neuve dans un de ses coffres.
 
Il a la ferme intention de la mettre à son poste.
 
Il existe une lagune très protégée. C’est devant chez Stéphane qui tient le Baan Manali Resort.
Ancien moniteur de voile toujours pratiquant, il indique à Yves la passe pour accéder à son petit port naturel.
 
Pour l’atteindre, il faut passer la barrière de corail : 1,70 mètres d’eau à pleine mer ; puis dans la lagune, il y a 1.50 mètres de fond.
 
 
 
 
Me voilà amarré par la poupe au seul arbre de la langue de sable.
 
 
Dès que je suis un peu posé et bien immobilisé, le capitaine se met à l’eau équipé du narguilé.
 
Les outils sont prêts, y compris la clé dynamométrique qu’il aurait fallu utiliser lors du premier montage.
L’ancienne hélice est déposée ; la nouvelle est installée et serrée.
 
Mais il reste un jeu important !
 
Après de longue recherche dans ses souvenirs et sur Internet (ou l’inverse), le capitaine découvrira qu’une entretoise a été perdu en même temps que l’hélice. La nouvelle hélice est à poste mais … inutilisable, sauf en marche arrière et en cas d’urgence.
 
 
 
Je passe la nuit sur place : il faut attendre la pleine mer du lendemain pour ressortir.
 
 
 
Le 18 janvier, nous quittons Koh Phangan …
 
 
… pour rejoindre Koh Samui.
 
Il y a 10 miles entre les deux mouillages. Ils sont faits au moteur, le tribord bien sûr.
 
 
 
Quelques jours plus tard, Sylvie reprend l’avion.
Aujourd’hui, tous les chemins ne mènent plus directement à Rome : elle doit passer par Hong Kong pour rentrer à Montpellier.
Ce même 18 janvier, le capitaine s’est rendu au bureau de l’immigration pour obtenir une extension d’un mois de son visa qui se termine le 19.
Refus de l’officier d’immigration au motif qu’il fait parti de l'équipage sur le bateau.
 
S’il était arrivé en avion, il n’y aurait pas eu de problème.
 
Il nous faut quitter la Thaïlande immédiatement.
 
 
 
Le seul pays facilement accessible d’ici est le Cambodge.
 
C’est de l’autre côté du golfe de Thaïlande, à 200 miles environ.
Le 23 janvier, nous quittons Koh Samui pour Sihanoukville.

 
Quelques jours en clandestins n’ont pas empêché le capitaine de dormir.
 
Mais le départ de Thaïlande est quand même précipité par les règles administratives qui ignorent tout de la météo.
 
Ce n’est qu’un « au revoir », Thaïlande.
 
A suivre ...









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire