mercredi 28 mars 2012

Sao Vicente / Santo Antao


La rade de Mindelo





J’étais mouillée en  rade de Mindelo



Avec un voisinage très cosmopolite.



Des bateaux de pêche avec nid de pie



D’autre visiblement de la même famille




Même un trois mâts




Certains ne doivent pas se laver les dents tous les jours



Une méthode pour laver le pont ?




Visiblement une habitude locale.

La ville de Mindelo









Bref, j’ai quitté tout ce beau monde pour un site dédié navires de plaisance.






Un endroit avec ponton. Repos pour l’annexe et pour les rames




Devant mon étrave bâbord, le bar de la Marina : il est flottant. Ce qui fait que le client ne sait pas s’il a trop bu ou si il y a de la houle dans le port.




Devant mon étrave tribord, une discothèque avec un fort potentiel sonore. Les basses, on s’y fait …








La ville, vue depuis le ponton






La ville, vue par Yves








Le Cap Vert, ce n’est pas l’Afrique. Mais on n’en est pas loin.






En plein centre, la circulation reste fluide à toute heure.




A ne pas manquer, le Clubo Nautico, plus orienté musique que de nautique.
Les travaux





Mindelo, escale technique pour préparer la traversée de l’Atlantique. Travaux importants comme le renforcement des panneaux solaires,


Mais aussi et surtout des détails : mains courantes à l’arrière du roof,



Calage des coussins du carré,





Sacs au pied du mat,




Rangement de l’atelier (c’était à faire depuis six mois).









Visite de l'île






Visite de Sao Vicente - Ceci étant fait, un petit 4X4 pour une tour de l’île.






En voiture, l’île est petite. A pied, elle devient très vite grande.Paysage de sécheresse, comme de mise dans l’archipel  du  Cap Vert








En route vers le sommet de Sao Vicente : le Monte Verde .Avec l’altitude, l’humidité de la mer se transforme en nuage








Et la route devient une route de montagne






Comme il ne pleut pas, chaque maison est équipée d’un capteur d’humidité






Les « champs » également : l’eau c’est de l’or
Gros plan sur la route. Le bitume est rare : les routes sont pavées de petits morceaux de pierres volcaniques. Pour la ligne centrale, la pierre est blanche. Attention dans les virages : l’adhérence est très variable.
Salamanca : un village au nord-est de l’île
Comme tous les villages et toutes les villes du Cap Vert, il n’y a pas l’eau courante dans les maisons, ni de puits dans le jardin. Un point d’eau alimenté par camion-citerne (le cube vert).
Chaque famille s’y rend avec ses bidons.
Plus la famille est grande, plus il faut de bidons. De quoi réfléchir avant de faire des enfants
Il n’est pas interdit de s’arrêter en chemin, bien entendu.
La brouette : ça aide comme toujours
La taille du bidon d’eau est adaptée à la capacité physique de la personne. Avant d’acheter une maison, regarder bien si vous êtes au-dessus ou en dessous de la citerne : mieux vaut monter à vide que l’inverse.
Bahia de Gata : un petit port de pêche tranquille avant …
… la création du festival la plus important de l’île : une sorte de  festivals des Vielles Charrues sans la pluie ni la boue. Quand Yves y est passé, il n’y avait plus un chat.
Un peu plus loin, un cimetière bien à l’écart de tout : les morts dorment tranquilles








La côte Est de l’île, face aux vents








Les surfeurs y trouvent leurs bonheurs.






Village de Calhau : des tribunes, vues sur mer. Au Stade de France (Saint Denis), ils n’ont pas ça ?








Un peu d’eau sous terraine, et la verdure est là




Mindelo, c’est la ville de Cesara Evora. Elle a quitté ce monde peu de temps avant notre arrivée, mais sa voix est toujours présente à chaque coin de rue au-delà de l’aéroport tout neuf.








Santo Antao



Infidélité !
Yves m’a quitté un beau matin pour partir avec un autre bateau, plus gros certes mais à une seule coque. Tout ça pour aller voir sans moi une autre île : Santo Antao. Soit disant le mouillage n’est pas sûr.








Le port Porto Novo : c’est vrai que l’abri est précaire.
Bien que les chevaux s’y baignent.






Belle toute littorale toute neuve en bitume. Et bien sûr des volcans dans le paysage 
Moyen de transport : le « taxi » collectif. Arrêts fréquents où tout le monde descend pour discuter.










Téléphone main libre au volant. Tu changes de téléphone, tu changes de voiture.








Toutes les routes de l’île mènent à la mer : impossible de se perdre.






Et enfin de la verdure à perte de vue.






Santo Antao est l’île la plus humide.
A ne pas confondre avec la Normandie : il y a des limites.








Des vallées vertes










Suivies de vallées vertes






Si cette pointe ne s’appelle pas la tête de …, c’est
que les géographes n’observent plus rien.









La différence entre un vieux Sambron et …



... un vieil âne, c’est que le vieil âne est toujours actif.






Ramasser le sable sur la plage, le monter sur le bord de la route pour le vendre. Il faut survivre au Cap Vert.






Et marcher avec son fardeau pour économiser la collectivos.





Paul : une ville de Santo Antao
L’économie locale repose en partie sur les mandats de la diaspora cap-verdienne.




Bien sûr, il est possible de marcher au milieu de la rue



De jouer dans la rue






La rue, c’est ce qui sépare la boutique glamour de l’église.



Le « Bistrot du coin » : toute la philosophie du patron est affichée sur les murs.



Et dans chaque village, une surface plane (à défaut d’être verte) pour jouer au foot



Sans distinction d’âge.












La suite de la visite de Santo Antao : plus de batterie dans l’appareil photo pour qu’Yves vous montre sa traversée à pied d’Ouest en Est par la route de la Corde. Mais ses courbatures au retour attestent des six heures de marche dans les hauteurs de Santo Antao.






Et maintenant,

Fin du périple dans l’archipel du Cap Vert : demain, c’est moi qui me met au travail pour traverser l’Atlantique : 2100 miles devant les étraves.