samedi 17 août 2019

MADAGASCAR - PASSAGE A L'OUEST


DIEGO SUAREZ





Nous mouillons de nuit en baie de Diego Suarez.

Devant les étraves, la lune et sans doute un bar musicale sur la plage.


Au matin, nous découvrons notre environnement.

Pas d’erreur, nous sommes face à un bar. La musique s'est arrêtée en milieu de nuit. L'établissement est fermé ce matin : logique.

 8 heures 35

Le vent est déjà bien établi.

C’est aux moteurs que nous poursuivons vers la ville de Diego Suarez, Antisiranana en malgache, distant de 4 miles


Le mouillage pour les petits bateaux est au nord de la ville.

Il est protégé des vagues par une barrière de corail et la pointe protège du vent.



Un grand ponton permet de débarquer à tout heure.
Mais mieux vaut éviter l'heure de la pleine mer et de la basse mer.



Yves et Guy traversent la ville se rendre aux autorités. Elles sont sur le port de commerce, à l'opposé du mouillage.



En chemin, ils admirent la baie de Diego Suarez, véritable mer intérieur.



La ville est étendue : les tuk-tuks sont nombreux.



Ici le rue Colbert : on se demande où le conseil municipal a été chercher ce nom !


Nous sommes toujours à Madagascar, même si le nom des rues et de quelques débits de boissons font penser à chez nous.



Animation le matin …

… et en fin d’après-midi.

La pose de midi à deux est totalement intégrée dans les habitudes.


Certains bâtiments datent visiblement le l’époque coloniale



Mais le drapeau qui flotte devant est bien national.




Passage par le marché : …




… il y a plein de produits frais pour remplir mes filets.
Après deux jours d’escale, nous quittons la ville en fin de journée pour aller mouiller près du goulet de sortie.


Le vent et le courant seront contraires dans le goulet. Le capitaine veut tenter une sortie au petit jour, avant que le vent ne se lève vraiment.





LE CAP D’AMBRE




5 heures 45 du matin.

Je suis en route. 

Nous nous présentons face à la passe, propulsé par les moteurs.

6 heures 10

Les 3 miles de la passe sont franchis. Nous sommes sortie de la baie de Diego Garcia


Cette baie, avec son étroite entrée, peut devenir un piège. Vents et courants peuvent retenir un petit bateau plusieurs de suite dans sa vaste nasse.

8 heures

Le vent forcit rapidement.

Il est portant pour moi et je suis sous foc seul.

9 heures 20

Nous sommes au cap d’Ambre, extrême pointe nord de l'île de Madagascar.



Photo souvenir du passage du cap.



Les montagnards se prennent en photo au sommet de la montagne, près du cairn.
Les marins les imitent avec le phare.



Changement d’ambiance sur la côte Ouest : au vent de travers sur une mer plate.

Nous gagnons rapidement vers le sud.






BAIE COURRIER


Après être passé entre Nosi Hao et Nosi Pahanjin puis après avoir évité tous les plateaux coralliens, nous arrivons à Baie Courrier à 14 heures 40.

Un catamaran est sur rade. Il semble être ici depuis longtemps et abandonné à son sort.



Une longue plage, quelques bateaux pour la pêche de travail et de loisir, deux resorts sans client …



… une vingtaines maisons le long du chemin parallèle à la plage, , un bar-épicerie : c’est tout de que l’équipage à vue de sa visite à terre.




Les arbres font office de panneau électoral.



L’escale d'une nuit.

Au lever du soleil, mon ancre est dérapé.




Cap à l’ouest vers la Pointe Ambasavaka.



Nous longeons la côte de près pour profiter du paysage.



Puis cap au sud après Nosi Mananono.



Nous doublons des îles de tous les styles, de toutes les formes.



Au coucher du soleil, nous entrons en baie de Maribe à Nosy Mitsio.







NOSY MITSIO





Le lendemain matin, l'équipage débarque sur la grande plage du fond de la baie.



Quelques soit le type, la taille ou le nombre de coques, … un bateau exige toujours des soins attentifs prodigués par les hommes.



Guy et Yves s’enfoncent dans l’intérieur de l’île.





D’abord sous le couvert de grands arbres.



Ils sont si grands que le capitaine se sent obligé d'en aider un à tenir sa branche horizontale.

Mais il n'a pas besoin d'aide.




En montant dans les collines, les arbres majestueux laissent la place aux arbustes.


L'équipage atteint le sommet de l’île et découvre de l’autre côté de l’île la baie de Alandrola.

La mer est bien tout autour : Nosy Mitzio est bien une île.



Dans les hauteurs, ils croisent quelques animaux, dont deux reptiles : ce n’est pas l’Amazonie, mais la vigilance est de mise.

Retour à la plage, où les rencontres sont moins dangereuses … en apparence : il faut quand même que le marin reste sur ses gardes si il veut repartir naviguer.



Au coucher du soleil, diner sur la plage : du cabri grillé au menu.

Né sur l’île, mangé sur l’île : pas de passage par la chaine du froid.

Samedi 22 juin : le jour se lève.


La journée sera peut-être longue : mon capitaine a 68 ans aujourd'hui.


Nous sortons par Grande passe, doublons la pointe Mitaraka puis cap au sud vers Nosy Be.



A 9 heures, nous naviguons dans les Quatre Frères entre Betaniazo et Antsoha.




Passé ces dangers, le capitaine digère le cabri.



Puis le vent tourne au sud et je me retrouve au près serré.



A 14 h 30, nous virons la pointe Tafondro à l’extrême sud-est de Nosy Be et laissons le phare de Nosy Varona dans notre sud.



Des boutres …



… et des pirogues croisent notre route.

Ils connaissent bien les variations journalières du vent.

Ils naviguent tous au portant …





… tandis que je suis face au vent !
16h30 : je suis à l’entrée de la baie du Cratère.

A 16h50, le capitaine trouve un endroit pour mouiller par 2 mètres de fond.

Il y a beaucoup de voiliers sur coffre et il ne reste très peu de place pour qu’un catamaran puisse éviter autour de son ancre.


Guy et Yves sont à terre.



Pour son anniversaire, le capitaine s'offre Nosy Be by night.

Je ne peux pas vous en dire plus : depuis mouillage je vois seulement que mon équipage est hilare lorsqu'il rentre à bord.