lundi 26 novembre 2018

BALI : UN PETIT PARADIS ?

DE SELAYAR A LOMBOK


Mardi 28 août 2018

Nous sommes partis ce matin de Selayar.
Un vent d’Est de 10 nœuds me pousse gentiment, mais sûrement.





Quelques pièges à poissons agrémentent la navigation.
Le vent se renforce dans l’après-midi et le foc prend la place du génaker.
Je dépasse les vagues : un plaisir !
Au coucher du soleil, avec un ris dans ma grand-voile, je file encore à 8 nœuds.




Mercredi 29 août

Le vent a un peu faibli pendant la nuit. Ce matin, je suis vent de travers.



A 15heures, nous passons entre les îles de Kapoposangbali et Satengar.





Toujours au vent de travers mais dans un vent faiblissant.
Ciel dégagé et mer belle pour le coucher du soleil. 




Jeudi 30 aout
 
Un début de la nuit musclé : au près bon plein dans 17 nœuds de vent.
 
A 2 heures du matin, le calme est revenu et la route s’est poursuivi au moteur sous la lune.
 
Au lever du jour, la pointe Agaragar de Lombok est juste devant mes étraves.





 Nous passons près de Gili Aer où nous avions fait escale au mois d’avril.
 
Le décor n’a pas changé mais les acteurs sont partis.


Le tremblement de terre du 5 août a fait fuir les touristes.

Les navettes restent au mouillage en attendant une reprise de l’activité.




Pour le pêcheur, rien de changé.









SENGGIGI - LOMBOK



Nous poursuivons jusqu’à Senggigi, sur la côte ouest de Lombok.

A 11 heures, je suis mouillé par 18 mètres de fond.


Fin d’une traversée rapide de 306 miles effectuée en 2 jours et 2 heures.





Ici aussi, le tremblement de terre a vidé les terrasses des bars de plage.




Les commerces sont presque tous fermés.

La population a peur et vit sous des tentes.




La pêche est toujours active : en bateaux …




… ou à la ligne.



Les grandes surfaces de Mataran fonctionnent : le scooter de location du capitaine est quelque part sur le parking.





La houle devient forte.
 
 
C’est bon pour les surfeurs …
… inconfortable pour les bateaux au mouillage. Il faut partir.


DE LOMBOK A BALI



 
 
Mardi 4 septembre
 
Nous quittons le mouillage à 7h30, avec un sud-est de 15 nœuds.



 
Nous croisons les flottilles de pêcheurs qui rentrent.
 
 
 
 
Nous sommes au portant …
… et eux sont au près.





La chute des voiles souffrent dans ce vent qui commence à rentrer très fort.



 
18 nœuds, 22 nœuds, 25 nœuds … jusqu’à 28 nœuds établi et des rafales à 33 nœuds : bien que je sois au portant, ma voilure est réduite au maximum.


 
La côte de Bali s’approche rapidement.

 
A 10h30, Puncak Timur est doublé.



Le vent tombe sous le vent de la côte. Nous approchons d’Amhed.









BALI - AMHED





 
Après avoir vainement cherché une sonde raisonnable, nous mouillons à 11 heures par 30 mètres de fond face au village de Amhed.

 
Le village est entièrement entièrement dédié à la plongée sous-marine.

 
Restaurants, hôtels et boutiques de souvenir sont pour une clientèle occidentale, jeune et sportive.
 
Nous n’allons pas nous éterniser ici.


 
Il faut 45 mn le lendemain matin pour lever l’ancre.
 
 
Nous nous éloignons du volcan Agung.


 
Une fois sortie des calmes côtiers, une jolie brise me pousse vers Lovina.
 
Il y a de beaux pièges à poissons le long de cette côte !






LOVINA - BALI


 

Après une navigation au portant dans un vent mollissant,  je suis
mouillé à 17h30 en baie de Kalibubuk par 5 mètres de fond cette fois-ci.


 
 
 
 
Le capitaine peut apprécier le coucher du soleil au calme.

 
Kalibubuk est connu sous le nom de Lovina : c’est sans doute mieux pour le développement touristique.
 
 
 
Son blason : le dauphin. Il est présent …


… partout, jusque sur les plaques d'égout.


 
 
 
 
Village de taille raisonnable dédié au tourisme …







… mon capitaine s’y sent bien, de jour …




… comme de nuit.
Allez savoir pourquoi !




Yves a loué un scooter et a pris la route.




Il visite un temple bouddhiste …





… et en apprécie la sérénité.




Quelque jours plus tard, il traverse l’île du nord au sud.



Vu d’en haut, je ne suis pas gros : le petit point blanc à droite, c'est moi.
 

A l’intérieur de l’île, la terre est toujours cultivée.
 
Malgré le million de visiteurs et sa manne financière, des paysans continuent de vivre de leur terre.





Au centre de l’île, le Danau Buyan.

 
Un perchoir pour la photo.
 
 
Le photographe peut demander à son sujet de reculer, encore et encore. Encore un peu ..
Dessous, il y a un filet !



Au bout de la route vers le sud, Denpasar.
 
Mon capitaine a été obligé de "dormir" sur place : impossible de faire l’aller-retour dans la journée.
 
J’ai l’impression qu’il ne me dit pas tout.




Un visiteur de marque en baie de Lovina
 




Deux visiteurs, marins en herbe, à mon bord.


 
 
 
 
Les mamans sont venues les récupérer quand mon cockpit est devenu cour de récréation.



Celle-là est encore trop jeune pour venir à bord.
 
En plus c’est l’hiver et il ne faudrait pas mouiller le bonnet.


 
 
 
La baie a vu soudainement plein de voiliers arriver : un rallye !


 
Chaque jour, de nouveaux voiliers viennent mouiller près de moi.
 
Il y en a un qui se positionne sur mon ancre.

 
Le capitaine prend la décision de partir : de toute façon, il faut partir un jour où l’autre.
 
Nous sommes le 22 septembre et déjà deux semaines et demi que nous sommes ici.

Un dernier obstacle avant la haute-mer : des barques bouchent l‘horizon.

Elles sont là pour montrer les dauphins aux touristes.
 
Comment les dauphins font-ils pour respirer en surface sans se taper la tête dans une coque ?





Puis cap à l'ouest.






A suivre ...