mercredi 7 août 2013

Les Grenadines


EN ROUTE VERS LE SUD DES ANTILLES



Le 8 juillet nous partons de Montserrat pour rejoindre Deshaies en Guadeloupe. La tempête tropicale Chantal approche et il faut me mettre dans un abri sûr avant qu’elle n’arrive. Nous mouillons au fond de la baie de Deshaies quand cette Chantal s’invite dans le ciel guadeloupéen.
Le lendemain, elle est bien là. Je suis rincé à l’eau douce toute la journée ; le vent me promène au bout de ma chaine dans tous les sens. Le soir, le calme revient. Chantal nous a seulement fait une caresse énergique : elle est passée au sud de la Martinique, à 150 miles d’ici.




Un seul bateau seul parti sur la côte, au pied du restaurant Hemingway. Bon choix.



Le samedi matin nous partons de Deshaies avec un stock de pâté et de fromage dans le réfrigérateur.




Cette première tempête tropicale de la saison donne le signal de la descente vers le sud de l’Arc Antillais : à partir de juillet, le risque cyclonique est bien réel. Route directe vers les Grenadines.


Je navigue au vent de travers : l’alizé d’Est est bien établi et les miles défilent rapidement. Les calmes nous ralentissent quelques heures sous la Guadeloupe puis sous Sainte Lucie. Passage en force … au moteur.


30 heures après avoir quitté Deshaies, l'île de Union est en vue.




Puis Carriacou, notre destination, apparait et nous filons vers la baie d’Hillsborough.
 
 
 


 
 
 
CARRIACOU
 





A 16 heures, je suis mouillé …




… devant l’église. L’église catholique romaine, pas l’église anglicane qui se trouve plus haut sur la colline.



Hillsborough, capital de Carriacou : il n’y a pas de problème de stationnement dans Main Street.




Encore moins dans les autres rues : il reste des places à l’ombre.

Yves visite en urgence toutes les quatre quincailleries de la ville : le thermostat du réfrigérateur est en panne et le pâté est en danger. En attendant la précieuse pièce de rechange, le frigo fonctionne manuellement et le capitaine se nourrit essentiellement de ce pâté.



L’aéroport : les gros porteurs sont remplacés par des avions aux jolies couleurs.



Les enfants sont en vacances : ceux-ci préparent leurs futures carrières de marin.




Changement de mouillage : nous passons devant Sandy Island.




Le capitaine néglige ce mouillage à la mode, obligatoirement sur une bouée … payante.



Nous contournons Jack Iron Point  et entrons dans Tyrrel Bay, le meilleur mouillage de l’île. C’est certainement pour cela qu’il y a tant de bateaux.



Pour toute cette flotte, un trimaran atelier est indispensable ! Le thermostat est commandé : il arrivera de Grenade par le prochain bateau, dans quatre jours.



En attendant, Yves entreprend quelques travaux d’entretien : à terre, il n’y a que très peu de tentations
 


Les revêtements mes banquettes du carré sont changées : il était temps de faire peau neuve avec un tissu local.
 


Visite du trou à cyclone, un des meilleurs des Antilles paraît-il.
 


Intérieur de l’île : une rhumerie qui a fait faillite il y a bien longtemps. Manque de canne à sucre ou de buveur de rhum ?
 


Les îles au sud de Carriacou ou nous avions fait escale début juillet 2012.
 

Fauchage de l’herbe sur le bas-côté de la toute : ces travailleurs n’ont pas de tenu orange ni de gilet jaune fluo sur le dos. Ils coupent l’herbe même le dimanche. Que fait le syndicat !
 


Beaucoup de bateaux sont mouillés dans le confort de cette baie depuis longtemps : c’est compréhensible. Mais mon capitaine veut aller voir plus loin, alors …
 



… je me remets en route. Le long de la barrière de corail au nord-est de Carriacou. Pas la peine d’aller voir de trop près les épaves : l’échouage est contagieux.
 
 


 
PETITE MARTINIQUE
 
 



C’est facile de comprendre qu’elle ait été baptisée « Petite », mais pourquoi « Martinique » ???
 


Après quelques bords contre le vent, je me retrouve mouillé devant l’unique village de l’île à Albert Bay.







Autour de moi, que des bateaux de pêche
 

… aux jolies couleurs.
 


Le capitaine, courageux, a fait le tour de Petite Martinique à pied. Et en moins de deux heures !
 


Il a compté plus de brebis et de chèvres que d’habitants.
 



Et elles broutent en regardant la mer, quel que soit le champ.
 



Escalade de Sugar Hill (90 mètres) histoire de me voir d’en haut.
 



Et de voir les îles alentours : ici Fota et au fond Carriacou.
 


Petit Saint Vincent tout proche (PSV pour faire l’habitué des Grenadines).
 



La barrière de corail à l’ouest de Petit Saint Vincent.
 



Morpion : une île très fréquentée pour sa taille. Nous irons la voir plus tard.




Retour au village. Main Street et l’affluence du matin.
 



Le lacet de la petite sœur est défait : un coin d’ombre et le nœud est refait sous la haute surveillance de maman.
 


Le port, la poste, l’école maternelle, l’école primaire : tout est forcément regroupé.
 



Toujours Main Street, qui n’a pas eu de difficulté pour obtenir ce titre : sa seule concurrente monte à Sugar Hill.
 



C’est son bitume qui permet d’user ses tongs et de rencontrer tous les autres habitants.
 


Par contre, il est difficile de rouler à gauche comme le souhaite la Reine. Il ne serait pas plus facile de rouler à droite : le milieu de la route est la seule solution.
 


Départ de cette île sympathique en fin de journée, cap sur Tobago.
 
Un détour pour voir Morpion de plus près : nous sommes passés entre Morpion et Punaise, qui n’est pas plus grande. Belle idée que de mettre un parasol permanant sur cette île : 30% de sa surface est à l’ombre.



Le bord de près avant la descente vers Tobago nous fait passer tout près de Palm Island.






Au revoir les Grenadines. Nous n'avons pas vu toutes tes îles toutes tes îles : elles sont si nombreuses.