samedi 31 mars 2018

THAILANDE - SONGKHLA et KOH SAMUI


SONGKHLA




Le mercredi 20 décembre, vers midi, nous entrons dans le port de Songkhla.

Le port est une rivière par laquelle un lac rejoint la mer : la couleur de l’eau en témoigne.



C’est bien l’Asie : un dragon nous souhaite la bienvenue.


Le dragon cracheur d’eau contribue-t-il à l’élévation du niveau de la mer ? 


Dès le début du port, le quai est occupé par des bateaux de pêche.




Puis il est saturé : j’ai compté jusqu’à douze bateaux à couple.

Un soir, celui qui était en deuxième à partir du quai a pris la mer : jolie soirée pour les dix autres.



Le milieu de la rivière est occupé par des poteaux utilisés pour la pêche.



Après avoir remonté le courant sur 2.5 miles, le capitaine me mouille entre deux rangées de ces poteaux : je suis ainsi à l’abri du trafic maritime qui est intense de jour comme de nuit.
Les formalités vont occuper le capitaine toute la journée.
Les agents de l’immigration, des douanes et de la capitainerie ont beaucoup cherché pour trouver les bons formulaires applicables à un bateau de plaisance : le voilier est très rare à Songkhla. La plupart des fonctionnaires ne parlent que Thaï, les formulaires sont également en Thaï … et mon carnet d’identification uniquement en français. Qui a dit que l’anglais envahissait tout ?

Tout ces gens se sont démenés avec le sourire pour que nous soyons admis au Royaume de Thaïlande. C'est fait en fin d’après-midi.





L’ambiance en ville a agréablement surpris le capitaine.

Derrière l’agitation et le désordre apparent …



… il y a beaucoup d’organisation, de respect des règles et de respect des autres.
Les scooters sont alignés comme pour la parade.



Songkhla est un port actif pour le trafic national.
Les étrangers étant rares, les informations sont rédigées uniquement en Thaï.


Tout est écrit en thaï avec l’alphabet thaï. Dans la rue, on peut facilement deviner s’il s’agit d’une école, d’un commerce, d’un hôpital ou d’un temple.

Face au menue du restaurent où à une boite de conserve, il ne reste que l’instinct.


Le côté mer de la ville : c’est le lieu de promenade des familles.

Banc et siège pliant ne sont pas de mise dans ce pays où tout le monde s’assied sur les talons ou en tailleur.


La veille du départ, nous descendons la rivière jusqu’à l’avant-port.

L’idée n’est pas originale : les pêcheurs qui doivent partir au petit jour font de même.



Eux partent réellement au lever du jour. Quand mon capitaine ouvre un œil, la plupart des bateaux de pêche sont en mer.





 
                                         
DE SONGKHLA A KOH SAMUI
 




Mercredi 27 décembre à 7h45 : nous sommes dans le chenal.



Toutes les marines sont représentées dans ce chenal : commerce, pêche, plaisance … manque la royale.



Les peintures sont irréprochables sur les barques de pêche.

Chacune est une œuvre d’art qui aurait sa place dans une galerie.


Navigation à voile et vapeur toute la journée jusqu’à 17 heures, puis le vent monte à huit nœuds ce qui me permet d’avancer à la voile uniquement.

Deuxième jour de mer

Le vent s’est renforcé pendant la nuit et le capitaine a pris un ris dans la grand-voile.

Son sommeil est très fractionné : les flottilles de pêche sont nombreuses et mon cap doit être fréquemment modifier pour éviter les collisions où d’être pris dans une ligne, voire un chalut.



La matinée se passe au portant, sous génaker et par grand beau temps.


Le rêve jusqu’à …

… midi où un grain de pluie qui durera jusqu’au soir fait tomber la visibilité à une centaine de mètres.

Le vent est coupé par la pluie. A 13h30, mon ancre tombe devant la plage de Bo Put, sur la côte nord de Koh Samui.
  




KOH SAMUI
 




Il faut attendre le lendemain pour avoir une bonne vue de la baie et des collines boisées en arrière-plan.


Le mouillage est tranquille. Je suis entouré de quelques voiliers et petites vedettes rapides qui font du charter à la journée.

En un mot, l’endroit me plait ainsi qu’au capitaine.



Le soleil se couche ce soir sur le dernier jour de l’année de notre calendrier occidental.





C’est pleine lune pour cette nuit soit complète.


A minuit, vacarme et lumière.

Nous sommes en 2018.


Bonne année à toutes et à tous.



Pour ce changement d’année, Yves a trouvé refuge dans cette petite maison …





… ou il a fait bombance à la mode thaïlandaise.




Derrière la plage et sa ligne ininterrompue de resorts, il y a une rue …


… qu'il est difficile de traverser en fin de journée, à l’heure où les travailleurs rejoignent leurs domiciles.


Tout le long de cette rue se succèdent loueurs de scooter, laveries, agences de voyage, bars, salons de massage, superettes et restaurants.
Rien ne manque pour la vie puisqu’il y a une quincaillerie.


Au bout, à 1,5 km en direction de l’aéroport, le marché : fruits, légumes, viandes et poissons. Et des spécialité locale tel que les crapauds vivants.




Un peu après le marché se trouve un vaste temple bouddhiste. Avec un bouddha géant.



Après cela, la nature reprend ses droits. Bien qu’en regardant de près, l’homme grignote ces droits.



Le mouillage de Bo Put est si agréable au capitaine qu'il m'a laissé m'y détendre pendant plus d'une semaine.



Sylvie est arrivé de Montpellier (par avion bien sûr) et a pris ses quartiers à bord.


Tour de l’île en scooter : c’est le moyen de transport le plus répandu.



Passé les grands sites touristiques de Chaweng et de Lamai Beach ils font halte au temple bouddhiste de Wat Ratchathammaram.







Beaucoup de rouge et d’or, de guirlandes et d’attentions dans les détails.

Un régal pour les yeux dans un lieu d’une grande quiétude.

Ça y est : moi aussi je bouge.

L’ancre est de retour sur la poutre et nous suivons la côte de Koh Samui dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour rejoindre Nathon.
Je suis mouillé près du môle.


C’est ici que se trouvent les autorités portuaires et les douanes. Ils avaient demandé au capitaine de passer les voir lorsque nous quitterions Koh Samui.
Ils ont changés d’avis : la visite n’est plus nécessaire.


Nous sommes au point d’attache du cordon ombilical qui relie l’île au continent.

Des petits bateaux font des navettes avec des passagers.




Des plus gros transportent aussi des passagers, mais également le fret et les véhicules.






 
 
DE KOH SAMUI A L'ARCHITEL DE ANG THONG
 

Nous repartons dès le lendemain : je laisse ma place au paquebot.

Sylvie joue l'autopilote attentif.




Comme eux, elle affronte stoïquement les grains.




Nous avons le cap sur l’archipel des îles Ang Thong.

Le continent apparaît devant, avec un relief haut et très dentelé.



Notre route suit la route maritime qui relie Koh Samui à Surat Thani.

Des ferries fumants et joliment décorés nous croisent ou nous doublent.


La première île que nous visitons est Koh Nok Taphao.

Après un début de navigation au près dans un vent de 5 nœuds, il tombe complétement.

Nous terminons cette traversée de 20 miles au moteur.




A 15 heures, je suis mouillé face au petit village, sur la côte ouest de Koh Nok Taphao.







A suivre …