samedi 15 décembre 2012

Saint-Martin aux Petites Antilles


DE MARGARITA à SAINT MARTIN




Des oiseaux testent le confort du lazybag pour y faire leur nid,



Et le pavillon de courtoisie du Venezuela n’en peut plus ...

Il est temps de changer de pays.




Les vivres sont à bord, le départ est pour demain.




Mercredi 21 novembre
A 13 heures, je passe devant l’îlot Farallon,
Margarita s’enfonce sous l’horizon : mes étraves pointent sur l’île de Saint Martin, 420 miles dans le nord.







En milieu d'après-midi, nous laissons sur tribord l’archipel de Los Frailes.
  Les vagues d'étraves rincent le pont.







Navigation vent de travers. Je marche à 9 nœuds. L'allure idéale.




La grand-voile est au deuxième ris : il faut ménager sa monture pour voyager loin.




Un choix difficile : bien ranger les bouts ou s’assoir ?






Jeudi 22 novembre, 16 heures, nous sommes à la hauteur de Sainte Lucie. Notre route suit la corde de l’Arc Antillais.






Le vent faiblit, la vitesse diminue, il faut faire quelque chose.







Toute la grand-voile est envoyée.


Visite d’un petit oiseau qui ne semble pas être un oiseau marin. Curieux et peu farouche, il repart après une inspection complète du carré. La terre la plus proche est à 150 miles. Bon voyage.





Le vent continue de faiblir, la mer se calme.





Une nuit tranquille en dehors des routes maritimes et des zones de pêche.





Vendredi 23 novembre, 6 heures du matin. Nous sommes à la hauteur de la Dominique.




Un petit vent de 6 nœuds gonfle le genaker. A 10 heures du soir, le vent est complétement tombé et il reste faible toute la nuit.




Samedi 24 novembre
Au lever du jour, l’île de Saba est visible sous son nuage.





Sur tribord, Saint Eustache : plus que 30 miles pour Saint Martin.




L’approche de Saint Martin se fait sous un grain.




A 16 heures, nous sommes mouillés dans la baie de Marigot.
SAINT MARTIN
Saint Martin a partagée son manteau (ça c'est bien connu) et son île  (un coté français, un coté Hollandais). 



Nous ne sommes pas seuls au muoillage de Marigot : il y a toujours beaucoup de voiliers aux Petites Antilles.
ite



A terre, une queue devant la poste : nous avons bien touché un territoire Français.





La ville de Marigot : des magasins et des touristes.



Il y a aussi des shipchandlers : Yves m’équipe d’un superbe guindeau neuf, deux fois plus puissant que le précédent et avec un système manuel de secours. Au cas où …



Jacques de Nîmes vient nous voir : nous nous étions rencontré sur la côte camarguaise le 26 juin 2011. Non bien sûr, il n’est pas venu à Saint Martin en scooter de mer : il habite ici !




Nous changeons de baie pour mouiller devant chez lui à Grand Case.





Ambiance nettement moins urbaine qu’à Marigot.



En cas de cyclone, on sait où aller. Et pour faire bonne mesure, l’église est au numéro 13 : aucun risque de prendre une tuile sur la tête.





Tour de l’île dans la voiture de Jacques : l’île Tintamare. L'alizé souffle fort ce jour là.





Oyster Pond, puis




Phillipsburg, capitale de la partie hollandaise de l’île : le port accueil chaque jour plusieurs paquebots.




Tout est fait pour acceuillir les passagers.





Dans les rues, on sent …





… l’odeur des cartes de crédit  chauffées à blanc.





Et quand vous avez fini vos achats, si il vous reste de l’argent, il y a les casinos.







 

mardi 13 novembre 2012

Venezuela (suite) : Cariaco et Blanquilla




CUBAGUA
Quelques jours pour reprendre l’atmosphère de la ville et nous repartons dans le canal de Margarita, mais vers l’Est cette fois-ci.
Les dauphins me reconnaissent et nous accompagnent un moment.






Escale à l’île de Cubagua : nous y sommes passé un peu trop rapidement début juillet.


Village  de pêcheurs saisonniers sur la côte au vent : les stigmates de la campagne présidentielle sont toujours présents dans cet endroit isolé.





Terrasse ombragée : il manque un hamac.



A Cubagua, Yves voulait voir la première ville européenne fd'Amérique : Nueva Cadiz. Elle fut fondée en 1492 : les perles étaient la cause de cette implantion.
Le jour de Noël 1541, tremblement de terre et raz-de-marée eurent raison de cette ville qui avait déjà été le théâtre de luttes sanglantes entre Indiens et Espagnols.

Cette ville n’a jamais connu les embouteillages de Nueva York


L’île a retrouvé sa quiétude, et les cactus poussent là où ils veulent.






Cap au sud vers le golfe de Cariaco. Ce jour-là, fait exceptionnel, le vent vient du sud.


GOLFE DE CARIACO


Mouillage à Bahia Real dans la péninsule d’Araya. Au loin, on aperçoit Cumaná.



L’Est de la péninsule est aride.



Et il faut se lever tôt pour marcher avant les grosses chaleurs de la mi-journée.



Dans une des criques de Puerto Real, des chalutiers au chômage, victimes d’une loi interdisant la pêche au chalut dans les eaux vénézuéliennes.
L’église du village, simple mais « fortifiée » avec du grillage.










Nous continuons dans le golfe de Cariaco vers Medregal en longeant la péninsule d’Araya, rouge au début puis évoluant dans le vert.






Les dauphins m’ont vraiment adopté, peut-être à cause de mes dessous noir ?






Mouillage devant Medregal Village, un "hôtel - bar - restaurant - aire de carénage".




Nous goutons au calme de cette mer intérieure.




Beaucoup de bateaux au sec,



Ils attendent sagement le retour de leur propriétaire.


Nous retrouvons Blue Heron, croisé trois mois plus tôt à Testigos : c’est le jour de sa remise à l’eau. Vladimir va pouvoir se reposer.



Promenade vers le fond du golfe : le ciel est menaçant …






… et fini par nous tomber sur la tête.




En route vers Cumana : route au portant, sous spi, avant que l’orage de l’après-midi n’arrive et ne brouille les cartes du vent.



Au ponton en béton de Cumana.
En 1521, ce fut la première ville espagnole sur le continent sud-américain.



Mon voisin de ponton contribue certainement à ma sécurité.

Après la visite de la ville et de son marché, retour vers Margarita. Nous laissons les orages continuer l’arrosage quotidien du continent.







BLANQUILLA





Il nous reste une dernière île à découvrir : Blanquilla. Elle se situe à 50 miles vers le nord. Nous commençons donc par faire le tour de Margarita.
Puis le genaker me tire à destination.







Depuis le carénage, je dispose de nouveau du loch. La vitesse du bateau et la vitesse réelle du vent sont lisibles dans le cockpit : quel confort !
Vers 14 heures, nous doublons les îlots déserts Hermanos.



Nous y croisons beaucoup de pêcheurs.


A 15 heures, mouillage devant Playa Falucho. Visite aux seuls habitants de l’île : les garde-côtes.
Le lendemain, mouillage à Playa Yaque, après avoir visité Playa Caranton. Nous aurons fait tous les criques de l’île.





On s’y sent nettement moins seul : il y a « du monde ».




Sur la pointe, un arbre-perchoir fait office de phare.




A l’intérieure de l’île, des arbustes et des cactus.





Ne pas essayer de cueillir les fleurs.




Les oiseaux sont chez eux ; les perroquets ne parlent pas l’humain,

Peut-être arrivent-ils à imiter le barrissement des ânes ?



Côte au vent de Blanquilla. Là un Américain a construit sa maison avec une piste d’atterrissage à coté. C’était il y a longtemps et l’endroit se nomme maintenant Américano Bay.




Quelques jours plus tard, retour de nuit sur Margarita. Atterrissage au lever du jour sur les îles Los Frailes.


Nous mouillons à Porlamar à midi.



Nous serons bientôt mi-novembre et nous allons pouvoir remonter vers les Antilles. Le temps de faire l’avitaillement et les formalité de sortie.