vendredi 21 juin 2013

Au pays des Iles Vierges


Jeudi 23 mai 2013 : 23 miles de FAJARDO à CULEBRA


Après trois jours d’escale à Fajardo, nous repartons pour une navigation dans les Iles Vierges. Les Iles Vierges Espagnoles, Iles Vierges Américaines et les ïles Vierges Britanniques. Les Iles Vierges Espagnoles sont moins connues et occupent un espace plus réduit ; elles dépendent de Puerto Rico.
Nous passons sous le vent de l’Isla Palomita.



A tirer des bords dans la Sonde de Vieques, en essayant de rester le plus possible à l’abri de la houle qui vient de l’Est. Le vent s’établit à force 6. Ma voilure est réduite en conséquence.



En approchant de Culebra, des voiliers croisent notre route : bienvenue dans ce haut lieu de la navigation à la voile que sont les Iles Vierges.



Après 5 virements de bord et 6 heures de navigation, nous franchissons la passe de l’Ensenada Honda dans l’île de Culebra. J’ai parcouru 33 miles au près : ça tire sur les haubans !



Le capitaine a décidé de mouiller tout au fond de la baie, derrière le Cayo Pirata.






CULEBRA
 


Un coup d’œil à la carte : des îles de partout, il n’y a qu’à faire son choix. La constante : le vent d’Est qui nous impose de louvoyer.



Au fond de la baie donc, et devant le village : les maisons en bordure de la baie ont toutes leur ponton



Mariage des couleurs naturelles et artificielles.




A l’intérieur de l’île, la vue sur mer est partout au travers de la verdure.



La pluie est beaucoup moins soutenue que sur Puerto Rico, mais le ciel est souvent menaçant.
 




Lundi 27 mai 2013 : 34 miles de CULEBRA à JOST VAN DYKE (BVI)





Fin du week-end : au travail. Sortie de la baie de Culebra au petit matin.



Il existe une multitude de criques sur tout le pourtour de cette baie de près de deux miles de long.



Il faut impérativement prendre la passe entre les bouées. C’est étroit et il n’est pas question de jouer les extérieurs : les récifs attendent les coques vagabondes.



Ciel menaçant mais vent maniable de force 4 : nous naviguons au milieu des Iles Vierges Américaines. Les lois des Etats Unis d’Amériques ne nous permettent pas d’y faire escale : le capitaine n’a pas de visa. Passage sous Saint Thomas.

Entre les grandes îles comme Saint Thomas ou Hans Lollik, il y a plein d’îlots inhabités et inhabitables pour les humains. Ici Sail Rock occupé par les oiseaux marins (ils ont un visa ?). Le blanc sur le rocher : ce n’est pas de la neige.



Côte nord de Saint Thomas. Il reste quelques parcelles sans maison : vous avez dit « crise de l’immobilier » ?





Toujours au près au Nord de Saint John. Le  vent souffle maintenant à force 5. Notre première des Iles Vierges Britanniques est en vue : Jost Van Duke.





JOST VAN DYKE



Entrée à Great Harbour avec 50 miles de sillage dans la poupe. Lorsque nous arrivons à 15 heures, il y a peu de bateaux dans la baie. Je suis amarré à un coffre : 30 dollars la nuit. A ce prix-là, on me fait mon lit ! Dès le lendemain matin, l’ancre prend le relai pour 0 dollar.




Un cousin comme voisin : un Outremer 45 en route vers … La Grande Motte.



En fin d’après-midi, le mouillage fait le plein de bateaux de passage. Presque tous sont des voiliers de location.





Le village : quelques maisons sur la colline.




Des bar-restaurants le long de la plage …



… une halte sur le chemin de l’école.



Une « route » conduit vers l’intérieur de l’île : le capitaine met ses chaussures de marche et va prendre de la hauteur.




Le vert remplace le bleu.




Près du sommet, le rocher prend quelques droits sur la végétation.



Les chèvres s’en accommodent : elles ont échappées aux boucaniers celles-là.




Vu d’en haut : Great Harbour (le point blanc le plus près de la plage, c’est moi) et au fond l’île de Tortola.
 
 

 
Mercredi 29 mai 2013 : 20 miles de JOST VAN DYKE à VIRGIN GORDA
 



A 7 heures du matin, nous sommes en route sous grand-voile à deux ris et foc. Vent de force 4 à 5 comme à l’accoutumé.



Il y aurait toujours des boucaniers en activité ?



Ciel chargé de grain le long de la côte de Tortola.


Après avoir doublé les Dog Islands, nous entrons dans le passage Sir Francis Drake. Sans doute la couronne d’Angleterre l’a anobli avant qu’il ne donne son nom à ce passage entre Tortola et Virgin Gorda





28 miles d’avalés et à midi et demi je suis dans la baie de Saint Thomas à Virgin Gorda, devant Spanish Town.







VIRGIN GORDA
 



Les voitures roulent à gauche : nous sommes bien en terre britannique.




Les moutons jouent le jeu et mangent l’herbe à gauche.





Quant aux piétons, c’est la grande liberté.




Les transports en commun sont climatisés par le vent du large.





Famille nombreuse …



… sous la lointaine surveillance du mâle. Le coq chante tous les matins sur toutes les îles que nous avons visitées.




Chaleur et pluie font de beaux jardins.



Free Spirit : un frère, un cousin, un neveu ?



Free Ingwe : visiblement, Free c’est comme Legoff, il y en a partout …



Même sur les murs en ville. Je me sens chez moi.





Le voisin malchanceux a cassé son mat.


J

uste au bon endroit : un peu plus bas et il aurait dû mettre de l’antifouling sur la tête de mat.




Visite des Bath, fleuron des sites naturels de Virgin Gorda.



Des rochers arrondis le long de la plage …


Qui multiplient les criques désertes le soir.
 
 
 


 
 
Dimanche 2 juin 2013 : 85 miles de VIRGIN GORDA à SAINT MARTIN




A 6 heures du matin, je suis sous grand-voile à un ris et foc. Yves décide de passer entre Les Blinders et Fallen Jérusalem.



Ce n’est pas large mais ça passe au ras des cailloux. A cette heure matinale, la mer et le vent ne sont pas encore totalement réveillés.




Saint Martin se trouve à 85 miles dans l’Est. Là d’où vient le vent.




J’attaque la  avec mer de face dans le passage d’Anegada.




Et ça dure toute la journée et une partie de la nuit. Le vent souffle avec constance à force 5.

 Nous arrivons en baie de Marigot à 2 heures du matin après avoir coupé des vagues sur 116 miles.
 
Pour les prochaines étapes, nous serons peut-être au près, mais au moins en route directe vers le prochain port.