jeudi 4 juillet 2019

L'ILE MAURICE

ILE MAURICE – PORT LOUIS


Je suis amarré à une balustrade en inox : c’est l’emplacement que les garde-côtes mauriciens nous ont assigné.
Les formalités se déroulent en Français : cela ne s’était pas produit depuis plus de trois ans.

La brigade anti-drogue des douanes fait une visite poussée du moindre de mes recoins. Ils ont découvert quatre bouteilles de whisky oubliées du capitaine depuis la Malaisie.



Le capitaine m'amarre ensuite à quai au bassin Caudan.

Le bassin porte l’appellation « marina » mais les quais sont en béton.



Tout autour de moi, un grand complexe piétonnier de loisir et de commerce.
Yves y prend quelques repères.




La ville de Port Louis encercle le port.



C’est la capitale de la République de Maurice.


Outre l’immortalisation métallique de
quelques anciens dirigeants, …




… Port Louis dispose de belles avenues, …



… de parcs de verdure arborés, …




… et de constructions de tous les styles, pour le travail, l’habitation et le culte.






Le quartier chinois …





… ne peut pas se confondre avec aucun autre.




Un grand marché pourvu d’une grande variété de fruits et de légumes achève le tableau "Port Louis".
Samedi 11 mai

Une semaine que nous sommes à quai. Ma remise en état, nécessaire après la traversée de l’Océan Indien, est terminée.

Les deux moteurs tournent et nous partons pour Grand Baie au nord de l’île.




Une navigation côtière de moins de trois heures.






GRAND BAIE





13 heures, je suis mouillé à Grand Baie, du côté opposé au Yacht Club.



Il y a beaucoup de bateaux dans cette baie renommée de Maurice.



Outre les voiliers du club, il y a des bateaux à moteur pour la promenade.

La ville est essentiellement vouée au tourisme.



Pas vague dans la baie : le mouillage est bercé seulement par la musique nocturne.




Mercredi 15 mai

Mon capitaine s’est vite lassé de ce mouillage à l’attrait limité : nous appareillons à l’aube pour Rivière Noire.



Nous doublons la pointe des Canonniers aux moteurs dans un calme blanc.



Notre navigation côtière de 19 miles se poursuit aux moteurs.

Le vent se lève à mi-parcours, faible et face à notre route.






RIVIERE NOIRE 

  

 A 13h30, nous nous présentons à l’entrée de la baie de Rivière Noire.



Il y a beaucoup de bateaux et ils sont sur coffre.

Le capitaine me mouille en bordure du chenal d’accès à la marina.




J’ai un succès fou auprès des oiseaux.




L’environnement est plus champêtre qu’à Grand Baie.

Le club de pêche sportive accueille notre annexe à son ponton et mon capitaine à son bar.

Le concessionnaire Volvo-Penta vient faire la validation de l’installation de mes moteurs. Et les deux MDI sont remplacés sous garantie.



L’ambiance débonnaire est perceptible dès les premiers pas à terre.


Yves visite à scooter du sud de Maurice.


Les routes sont belles : il ne manque pas un pointillé.



La propreté est de rigueur partout.


Les feuilles mortes ne séjournent pas longtemps sur le sol, ….




… l’herbe est coupée comme sur la tête d'un légionnaire.




Il faut savoir qu’il y a pratiquement un ministère de la plage dans le gouvernement.




La houle du large vient s’écraser sur la barrière de corail qui ceinture l’île Maurice.




Cette barrière protège un vaste lagon, …




… de belle plage, …




… et des petits ports.



Quand on place les déferlantes dans son dos, on voit des champs de canne à sucre.




La canne à sucre déborde sur les chemins …




… et même sur la route.



Plus haut sur les collines, la canne à sucre cède la place à une végétation plus variée.




L’arbre du voyageur y est un peu plus ébouriffé que dans les jardins.





Mon capitaine est de retour à bord avant la nuit.




Et comme rien (ou presque) n’échappe à sa vigilance, il voit que la pleine lune approche.



Retour à Port Louis pour faire les formalités de départ et récupérer le fusil de chasse sous-marine qui avait été confisqué à notre arrivée.
Escale d’une journée dans la marina de Caudan pour les visites aux autorités, au marché et à l’épicerie.
Il y avait longtemps que la cambuse n’a pas contenu autant de pâté !

Devinette : qu’est-ce qui différencie un bateau d’une voiture ?
Les bateaux sont stationner nord-sud et les voiture est-ouest. C’était facile, non ?



DE MAURICE A MADAGASCAR
 


 

Le lundi 20 mai un peu après midi, nous nous éloignons de Port Louis.


Trois semaines d’escale dans une île agréable, habitée par des gens sympathiques et où l’empreinte occidentale est très forte. Une île certainement « à part » dans l’Océan Indien.


Mardi 21 mai


La traversée commence bien : au grand-largue dans un vent de 12 à 14 nœuds, sous un ciel dégagé depuis le départ.




D’ailleurs, mon capitaine a le sourire des navigations paisibles avec 156 miles au compteur tous les 24 heures.


Mercredi 22 mai


Le ciel est nuageux aujourd’hui. Le vent est moins régulier : prise de ris et largage de ris se succèdent.
Mes sillages éphémères ont la régularité que leur donne une houle ordonnée.








J’accélère parfois pour faire honneur à un vent qui dépasse parfois les 20 nœuds.



Jeudi 23 mai


Le soleil se lève sur notre dernière journée en mer.




Le capitaine au réveil : il espère passer la prochaine nuit dans son lit au mouillage.




A 16 heures, nous virons la pointe Blevec, au nord de l’île de Sainte Marie.



Une première pirogue malgache croise notre route.





Encore 7 miles pour atteindre le port de Ambodifototra.





A voile et vapeur, dans les derniers rayons du soleil et les dernières risées de la journée, je fonce sous le vent de la côte ouest de l’île.

17h40 : je suis mouillé à l’îlot Madame.



J’ai tenu une moyenne de 6.20 nœuds sur 487 miles. Sans beaucoup me fatiguer ni épuiser mon capitaine. Une bonne et belle traversée.





Bonjour Madagascar. Une autre page de mon histoire commence ?

A suivre ...