CUBAGUA
Quelques jours pour reprendre l’atmosphère de la ville et nous repartons dans le canal de Margarita, mais vers l’Est cette fois-ci.
Les dauphins me reconnaissent et nous accompagnent un moment.
Escale à l’île de Cubagua : nous y sommes passé un peu trop rapidement début juillet.
Village de pêcheurs saisonniers sur la côte au vent : les stigmates de la campagne présidentielle sont toujours présents dans cet endroit isolé.
Terrasse ombragée : il manque un hamac.
A Cubagua, Yves voulait voir la première ville européenne fd'Amérique : Nueva Cadiz. Elle fut fondée en 1492 : les perles étaient la cause de cette implantion.
Le jour de Noël 1541, tremblement de terre et raz-de-marée eurent raison de cette ville qui avait déjà été le théâtre de luttes sanglantes entre Indiens et Espagnols.
Cette ville n’a jamais connu les embouteillages de Nueva York
L’île a retrouvé sa quiétude, et les cactus poussent là où ils veulent.
Cap au sud vers le golfe de Cariaco. Ce jour-là, fait exceptionnel, le vent vient du sud.
GOLFE DE CARIACO
Mouillage à Bahia Real dans la péninsule d’Araya. Au loin, on aperçoit Cumaná.
L’Est de la péninsule est aride.
Et il faut se lever tôt pour marcher avant les grosses chaleurs de la mi-journée.
Dans une des criques de Puerto Real, des chalutiers au chômage, victimes d’une loi interdisant la pêche au chalut dans les eaux vénézuéliennes.
Nous continuons dans le golfe de Cariaco vers Medregal en longeant la péninsule d’Araya, rouge au début puis évoluant dans le vert.
Les dauphins m’ont vraiment adopté, peut-être à cause de mes dessous noir ?
Mouillage devant Medregal Village, un "hôtel - bar - restaurant - aire de carénage".
Nous goutons au calme de cette mer intérieure.
Beaucoup de bateaux au sec,
Ils attendent sagement le retour de leur propriétaire.
Nous retrouvons Blue Heron, croisé trois mois plus tôt à Testigos : c’est le jour de sa remise à l’eau. Vladimir va pouvoir se reposer.
Promenade vers le fond du golfe : le ciel est menaçant …
… et fini par nous tomber sur la tête.
En route vers Cumana : route au portant, sous spi, avant que l’orage de l’après-midi n’arrive et ne brouille les cartes du vent.
Au ponton en béton de Cumana.
En 1521, ce fut la première ville espagnole sur le continent sud-américain.
Mon voisin de ponton contribue certainement à ma sécurité.
Après la visite de la ville et de son marché, retour vers Margarita. Nous laissons les orages continuer l’arrosage quotidien du continent.
BLANQUILLA
Il nous reste une dernière île à découvrir : Blanquilla. Elle se situe à 50 miles vers le nord. Nous commençons donc par faire le tour de Margarita.
Puis le genaker me tire à destination.
Depuis le carénage, je dispose de nouveau du loch. La vitesse du bateau et la vitesse réelle du vent sont lisibles dans le cockpit : quel confort !
Nous y croisons beaucoup de pêcheurs.
A 15 heures, mouillage devant Playa Falucho. Visite aux seuls habitants de l’île : les garde-côtes.
Le lendemain, mouillage à Playa Yaque, après avoir visité Playa Caranton. Nous aurons fait tous les criques de l’île.
On s’y sent nettement moins seul : il y a « du monde ».
Sur la pointe, un arbre-perchoir fait office de phare.
A l’intérieure de l’île, des arbustes et des cactus.
Ne pas essayer de cueillir les fleurs.
Les oiseaux sont chez eux ; les perroquets ne parlent pas l’humain,
Peut-être arrivent-ils à imiter le barrissement des ânes ?
Côte au vent de Blanquilla. Là un Américain a construit sa maison avec une piste d’atterrissage à coté. C’était il y a longtemps et l’endroit se nomme maintenant Américano Bay.
Quelques jours plus tard, retour de nuit sur Margarita. Atterrissage au lever du jour sur les îles Los Frailes.
Nous mouillons à Porlamar à midi.
Nous serons bientôt mi-novembre et nous allons pouvoir remonter vers les Antilles. Le temps de faire l’avitaillement et les formalité de sortie.
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