mercredi 4 septembre 2013

Tobago


DE PETITE MARTINIQUE A TOBAGO



Parti au près serré, le vent adonne peu après minuit et c’est au petit largue que je trace ma route à la vitesse de 8 nœuds. A 6 heures du matin, le vent refuse mais le capitaine avait anticipé la bascule : nous sommes au vent de notre route. Il n’y aura donc pas de virement de bord


A l’aube, l’île apparait devant nous ... comme dans les récits d’aventures.

Atterrissage sur le nord de Tobago, dans la baie des Pirates. C’est là qu’ils ancraient les galions capturés et se partageaient le butin. Le mouillage est bien à l’abri des regards : à un mile, nous ne voyons toujours pas les bateaux à l’ancre dans la baie.



Dès que nous doublons North Point, une quinzaine de voiliers apparaissent.
 

 
 
 
CHARLOTTEVILLE


Nous mouillons par près de 20 mètres de fond dans Man of War Bay, devant Charlotteville. Il y a moins de monde que dans la baie des Pirates et c’est plus près de la ville.



Autour de moi, des barques de pêche.



Elles ont toutes deux cannes …


… et leur nom en grosses lettres psychédéliques de chaque côté de la coque. C’est l’inspiration de l’artiste local où c’est une demande des propriétaires ?



C’est pratique, il n’y a pas besoin de jumelles pour lire le nom.
Pour les noms à rallonge, il faut un grand bateau.



La ville (ou plutôt le village), proprette et calme.


Ce bar a toujours des clients, bien qu’il soit toujours fermé. Lutte efficace contre l’alcoolisme.



Les enfants traversent la rue sans donner la main aux parents : les voitures ne sont pas très nombreuses, et les conducteurs ne sont pas en état d'ébriété (cf la photo précédente).




Le capitaine est monté à Flagstaff Hill …




… pour répondre à l’invitation de l’arbre des voyageurs.



D’en haut, il peut voir Pirates Bay,



Les Saint Giles Island,


et Man Of War Bay.

Un des petits points sur l’eau s’appelle Free-Lance.



Le ciel est rouge, demain il fera beau … et nous repartons.
 
 
 
 
 
CASTARA BAY



Sous genaker seul, nous longeons la côte vent portant.


Le Capitaine a décidé de visiter la côte nord, mieux protégé de l’alizée en cette saison.
Un programme du type « sauts de puce ». Les puces confirmeront.


Seulement 10 miles nous séparent de Castara Bay. Passage entre les Sisters Rock et les Brothers Rock. Mais où sont donc les Fathers Rock ?



La plage de Castara Bay et le village de pêcheurs. Aux extrémités de la plage, des hôtels et des restaurants.



Ils sont venus pêcher sous mes étraves. J’attire le poisson ? Vient-il chercher protection sous mes coques ?
Le travail est fait à la force des bras : c’est silencieux et économique.



Le lendemain, nous reprenons notre navigation côtière sous le vent de Tobago. Plus nous gagnons vers le sud de l’île, plus le relief s’estompe.
 

 
 
PLYMOUTH





Jolie baie avec une longue plage : c’est l’ancienne capitale de Tobago .



La rue principale: Plymouth est vraiment devenu une ville de province.



La pêche est l’activité principale. Départ des barques tôt le matin, retour tard le soir.


Pêche à la senne depuis la plage : au tire à la corde, ils doivent être champion du monde !



Pour compléter le tour d’horizon des techniques de pêche de Plymouth, il y a comme partout dans le monde la pêche à la ligne qui se poursuit après la tombée de la nuit.
Yves a pris le bus pour Scarborough afin de faire les formalités d’entrée dans la partie sud de l’île.
Scarborough est la capitale de Tobago et c’est le port principal. Mais aucun embouteillage ne guette l’automobiliste.




L’arrivée du ferry en provenance de Trinidad :

le travail s’arrête pour regarder le bateau entrer au port.
Nous sommes en période électorale : sourire dentifrice des candidats, slogan passe-partout.

La démocratie c’est comme Mac Do : l’offre est la même partout dans le monde.



STORE BAY



Quelques miles vers le sud-est et nous mouillons face à la plage de Store Bay. Changement de décors : côte basse, grandes plages, hôtels, aéroport à proximité.



A quelques brasses devant mes étraves, le beach bar.


Il est tellement près que je vois le Capitaine prendre une bière pour mieux apprécier le coucher du soleil derrière mon mat.


La super mini épicerie. A priori, ça devrait être plus grand qu’une supérette, mais plus petit qu’un super marché. Celle-ci est visiblement de la famille des supérettes



Store Bay, c’est une destination de vacances des habitants de Trinidad.



Toute la famille est dans l’eau du matin au soir. Quand passe un grain, la plage se vide et tout la monde se met à l’eau.





Pas de CRS pour assurer la sécurité : maman s’en charge.
La nuit tombe : il faut quitter la plage. La musique prend le relai en attendant le lever du soleil.


Il lui a fallu beaucoup de courage au capitaine pour nous arracher de Tobago. Nous repartons le 12 aout, après trois semaines de détente allant du calme complet du nord de l’île à l’ambiance "ibizenco" du sud. Cap au nord-est vers Grenade.

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