mardi 9 octobre 2018

L'ARCHIPEL DE SOLOR

KALIBAHI - ALOR

 Le retour d’un pêcheur.



Nous sommes à Kalibahi sur l’île d’Alor.

Nous ferons trois escales dans l’archipel de Solor : outre Kalibahi sur Alor, nous passerons par Blang Merang sur Pantar, puis Lewoleba sur Lembata.





Je suis mouillé à deux cents mètres du quai par 18 mètres de fond.




J’ai un voisin : Chaotic Armony. Nous avons le même accent : c’est un Catana.



Il n'y a pas d’autre voilier dans l’anse.
Un pêcheur y trouve le repas de la famille.





Au pied du quai, le reste de la famille pratique la pêche à pied.




Après l’exploration de ce que la mer a généreusement rejeté sur la plage …




… le voilier est une bonne idée de jeu pour ces enfants plein d'énergie et d'imagination.







Walter, le capitaine de Chaoric Armony, ramène à la plage une pleine annexe d’enfants, invités ou non à son bord.




Kalibahi, c’est un petit port actif …



… et traditionnel. Il n'y a pas de grue.


C'est une petite ville d’une province éloignée de toute agitation.



Le marché est ouvert tous les jours …




… et toute la journée.



C’est un lieu de commérage où les rires fusent pour un rien : il suffit qu'une marchande dise "thank you" au capitaine pour déclancher l'hilarité  dans tout le marché.






DE ALOR A PANTAR




Mercredi 1er aout

Nous quittons Kalibahi à 7 heures du matin.




Nous saluons des pêcheurs …




… en descendant la longue baie de Kebola.




Sur la côte, le soleil rase les villages avant de les écraser sous ses puissants rayons.
A la sortie de la baie, après avoir doublé la pointe Kumba, le courant me propulse vers le sud alors de notre route est vers le nord.

Le capitaine va me faire raser la côte de l’île de Pura pour gagner contre un courant de 6 nœuds.

Mes deux moteurs tournent à 2500 tr/mn pendant plus d’une heure pour parcourir un mile et demi et sortir du plus fort du courant
La route se poursuit au moteur. Avec une visite des dauphins.





A 11 heures, nous doublons la pointe Muna. Nous sommes sortis du détroit de Pantar.




Après avoir longé la côte nord-ouest de l’île de Pantar, mon ancre tombe par 15 mètres de fond face au village de Blang Merang.

Il est16 heures.





BLANG MERANG
 





Le mouillage est calme ; le village aussi.



A la fin des classes, j’ai la visite de deux jeunes curieux.
D’autres pirogues passent et m’évitent. Pas un salut : étonnant !





Le lendemain matin, le capitaine débarque. Personne dans la première rue.




Une chèvre dans la rue suivante.




La visite se poursuit au travers d’un village presque vide de ses habitants …



… et des maisons fermées.


Autour de la mosquée, en chantier il y a de l’activité.

Les hommes qui cassent des cailloux ... et ne lèvent pas la tête de leur ouvrage au passage du capitaine !

Retour au bateau par un autre chemin.

L’indifférence des rares habitants rencontrée ne correspond pas à l’habituel accueil indonésien.
Pas un "Hello Mister",
Pas un "what is your name" ?

Blang Merang est bizarre,comme si une consigne avait été donnée d'éviter le visiteur.




DE PANDAR A LEMBATA




Vendredi 3 aout.


Le soleil n’est pas levé et nous partons.






Vent absent, moteurs en service.



Le vent se lève vers 7 heures.


Près de l’île Lapan, je régate contre un pinisi que je distance rapidement.

C’est vrai qu’il est en pleine charge et très peu toilé.



Nous sommes dans le sud de Lembata.

Les volcans que nous avons laissés au mois de mai sont toujours là.



Juste avant que le soleil ne se couche je suis mouillé à Lewoleba.

C’est un des rares endroits où mon ancre tombe pour la deuxième fois.





LEWOLEBA





Cette fois-ci je suis très prêt du ponton : le capitaine réduit son effort sur les avirons de l’annexe.




Les pinisis assurent toujours une grande partie du trafic portuaire.



Les petits ont la proue face au quai.


Les gros sont le long quai.


Le moteur du mat de charge et le treuil font l’objet de soins attentifs.



Le déchargement est en cours.

Il durera plusieurs jours.
Le travail est différent de celui des dockers marseillais d'aujourd'hui ... le salaire également.



Yves loue un scooter : 3 euros pour la journée

Il part faire le tout du volcan.

Chaque village est décoré en préparation de la fête nationale.



Le volcan ne dort que d'un oeil : il fume par ses pentes.




Par endroit, il plonge directement dans la mer …



… et cela produit un beau rivage et une route difficile.



A d’autre endroit, il prend du recul …



… et cela donne une jolie plage et un charmant petit port.



L’appontement près de moi se couvre de drapeaux.

La fête nationale approche …



… et le Sail Indonesia Rally fait escale à Lewolaba.

La baie se remplit de voiliers qui mouillent autour de moi.

Ils sont 22 monocoques et catamaran qui suivent la même route au même moment de Darwin (Australie) à Singapour.




C’est la fête nationale : chaque quartier de la ville défile …




… c’est tellement beau que les jeux s’arrêtent.



La culture locale s’exhibe par des danses, des chants, des dégustations …





… de quoi épuiser le plus vaillant des capitaines.




Pour le retour à la maison, Papa porte le casque : ça doit protéger toute sa famille !



Trois semaines d’escale : le capitaine consulte la carte … le départ est pour demain.

Mardi 21 aout 7h30.

Je suis en route pour Bonerate.

Lewoleba restera une très agréable escale dans le cœur du capitaine.






A suivre ...




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