mardi 19 novembre 2019

TANGANYIKA ET ZANZIBAR



TANZANIE - TANGANYIKA - DAR EL SALAAM


16 octobre 2019

Je suis au mouillage en baie de Msasani, face au slipway. 

Ce slipway est noyé dans le complexe hôtelier du même nom, mais il y a néanmoins quelques bateaux au sec.




Le Slipway assure un service de « water taxi » efficace et mon capitaine en profite. 
La classe.

Visite d’un corbeau des indes. 

L’avocat qui était mûrit tranquillement dans le filet est sauvagement attaqué à coup de bec. 
Un second, bien à l’abri dans la cuisine, subit le même sort.




Il y a beaucoup de mouvement de bateaux autour de moi. 





Une voile pour deux pirogues : la solidarité des gens de mer fait le reste.





Les pirogues se propulsent au moteur … 


… ou à la voile. 


Elles ont un ou deux balanciers mais parfois elles en n’ont aucun !




La taille au dessus de la pirogue, il y a le boutre.

Ici on l'appelle un « dhow ». Simple traduction en anglais.




Tous les jours, ils vont chercher le poisson réclamé par la grande ville.




Eux aussi marchent à la voile et parfois au moteur.




Comme tous les voiliers du monde, ils saluent les grains.





Le capitaine prend le bus pour Dar El Salaam centre, distant de 10 kilomètres du mouillage. 



C’est n'est pas la capitale de Tanzanie , mais c'est la plus grande ville.
L’activité commerciale y est intense.




Porter un carton semble faire perdre son ventre.

Une astuce à proposer pour le numéro spécial minceur de « Elle » qui sortira en mai ?




La promenade citadine est interrompue par …
… l’orage. 
Et quand le ciel se lâche en zone équatorial, il faut s’abriter.






Le capitaine se réfugie Muséum National et Maison de la Culture. 

Pluie et culture ont toujours fait bon ménage.


Vendredi 25 octobre


Nous quittons la capitale à l’aurore.
Cap sur Zanzibar : un nom mythique.

Navigation côtière de 40 miles, dans un vent de Sud-est soufflant à 15 nœuds. 

Nous croisons des dhow de tous les tonnages, dédiés à la pêche ou au transport.



Un peu après midi, nous doublons le phare de l’île de Chumbe.










ZANZIBAR 





A 13h30, nous sommes dans le port de Stone Town, le quartier historique de Zanzibar. 




Je suis mouillé parmi toutes sortes de bateaux : dhow grands et petits, barges, remorqueurs, LCT, ferries, …





… et même un café flottant.




Il y a aussi des bars à terre, d’où mon capitaine peut me surveiller à longueur de journée …




… en attendant le coucher du soleil.




Je ne m’ennuie pas un instant ici : passage au vent, …





… où à raser plus ou moins mes étraves.




Aucune bascule de vent ne dévie ces lourdes embarcations vers ma frêle structure.



Nous sommes au cœurs de la ville de Zanzibar, au pied de la Maison des Merveilles.
Ses merveilles étaient l’électricité et l’ascenseur.



De mon mouillage je devine les débats entre responsables religieux. 

Qui doit le plus haut : le clocher ou le minaret ?




Mon capitaine débarque et se dirige vers la ville après avoir franchi le rideau d’enfants.




L’Histoire de Zanzibar est riche. 


Beaucoup de vieilles pierres grises …




… ou blanches l’atteste.



Les portes étaient le signe extérieur de richesse. 

Les premières personnes à faire du porte à porte étaient-il contrôleur fiscal ? 
Depuis, les témoins de Jéhovah ont pris la relève.




Ces portes, et tout ce qu’il y a autour, sont le résultat des ventes d’esclaves et de défenses d’éléphants. 




Les rues sont d’époque, les fils électrique en plus.




Rien n’avait  été prévu pour les voitures : il faut marcher. 
Ces rues sont donc des rues naturellement piétonnes, sans avoir besoin d'un arrêté municipal.




Puis les ruelles s’élargissent, la lumière revient, …



… et l’on se retrouve au XXIème siècle en Tanzanie




… dans le marché ouvert tous les jours et lieu traditionnel de la vie de la cité.



Le 28 octobre, nous quittons Zanzibar pour le Nord de Unguja (c'est le nom peu connu de l’île sur laquelle se trouve la ville de Zanzibar).
A suivre ...



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