jeudi 29 décembre 2011
Graciosa --> Lanzarote
Après quatre jours et autant de tour de l’île à pied (pas moi, le capitaine), cap sur Lanzarote ; quatre heures de navigation pour atteindre la capitale Arrecife.
C’est une capitale, donc il y a de grands immeuble : ça fait partie de la panoplie comme le bâton blanc pour un gendarme.
Prise de coffre derrière la digue : tant que le vent ne tourne pas au sud (mais c’est rare), l’endroit est calme.
Passage d’un tout petit confrère : Micro Méga. Avec son équipage de frères jumeaux qui doivent se faufiler dans ses coques.
Autre visite : le trois mats anglais Tenacious.
Là, j’ai tout vu. Du haut des mâts, ses marins surveillent la rade.
Une flotte d’Optimistes passe à proximité : il quitte le quai et part à l’abordage.
Il aura fallu l’intervention des pneumatiques pour éviter un carnage. Un Optimiste est quand même à moitié coulé. Faut vraiment être anglais pour s’attaquer aux petits. (L’interprétation des faits n’engage que moi, simple catamaran né à La Grande Motte et non représenté à l’ONU).
Et l’intérieur de l’île ? Eh bien un VRP en pierre volcanique est passé et a fait un carton.
Il y en a partout, jusque sur la côte. Ils appellent ça la mer de lave. Elle ne figure pas sur les cartes marines.
L’océan, sur la côte ouest, essaie pourtant de l’envahir. Petit à petit, il grignote.
Retour de l’équipage à Arrecife. La ville voit plusieurs fois par semaine la visite de paquebots. Ce qui n’empêche pas la pêche dans le port.
Et devant le port, en cette saison, il y a plusieurs de voiliers qui passent tous les jours, généralement cap au sud. Il faut être masochiste pour faire du nord : au près serré vers le froid !
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