Navigation vers l’archipel des Canaries se fait avec la pleine lune : j’y vois mieux, l’équipage aussi. Surtout que cette étape est faite en deux nuits et une journée.
Vent portant et régulier : un plaisir de quitter l’influence des côtes qui fabrique des vents tordus.
Un jour et demi plus tard, je suis à l’île de Graciosa. Au mouillage sous un volcan.
Non, sous deux volcans. Et le troisième est un peu plus loin.
Une île de sable dont on fait le tour à pied dans la journée sans se presser.
En passant par le sommet des volcans.
Des touffes d’herbe retiennent le sable : ce n’est pas du luxe avec le vent de nord-est omni présent.
En montant, après le sable, il y a la roche volcanique (genre gruyère géant).
Les cratères des volcans n’ont pas de petit lac : la pluie ne fait pas parti de la panoplie de Graciosa.
La passe entre Graciosa et Lanzarote abrite un des deux mouillages praticables
De l’autre côté, des ilots qui ne sont pas le domaine des bateaux.
Et la côte au vent encore moins.
Moi, je suis mouillé face à la falaise de Lanzarote, à l’ouest du port pour laisser passer un vent du sud. Dans le port, il n’y a pas de place pour nous autres catamarans.
Pas grave, je suis devant le village.
Aucun garage près des maisons : normal, il n’y a pas de voiture en dehors de quelques Land Rover qui tournent en rond sur l’île.
A l’entrée du port, une sculpture en acier pas inoxydable : c’est une sculpture de la famille des châteaux de sable en plus lent.
Et un bateau en escale depuis longtemps à Graciosa. La peinture est hors de prix sans doute. Je ne voudrais pas que Yves me traite de cette manière.Vue générale de l’île, depuis le haut de la falaise d’en face. Port, village, sable, volcan, et puis c’est tout.
Il semble bien endormi le volcan. Et il n’y a pas de bruit pour le réveiller. Je fais attention pour que mes drisses ne claquent pas.
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