jeudi 12 janvier 2012

Las Palmas --> Puerto Mogan



28 novembre, Las Palmas - Je suis au Puerto Deportivo. C’est grand, nous sommes nombreux. Tous les jours, il y a des bateaux qui partent vers le large. C’est la grande transhumance vers les tropiques.


Escale technique : outre le linge à laver et à sécher, Yves attaque la suite des emménagements des cabines. Ce n’est pas encore terminé, mais un jour c’est sûr, ce sera beau.
Et comme je suis amarré en toute sécurité à un ponton, l’équipage peut me laisser pour visiter Gran Canaria.






Alpestre au centre,
Avec un pic à 1950 mètres

Ce qui fait sérieusement chuter la température.



La partie nord de l’île est humide (brouillard, pluie).


Tous les moyens sont bons pour retenir cette eau … qui devient beaucoup plus tard, après un processus naturel (ou un miracle ?) …


… du vin.







































Descente de la montagne par le versant sud : le climat devient  sec.




Des routes aussi sinueuses qu’en Corse






Il y a des maisons qui sont à l’abri des problèmes de toiture.








Arrivée sur la côte sud-ouest, au nord de Mogan ; des serres et quelques plages pratiquement désertes. 






23 décembre
De retour à Las Palmas (qui est au nord donc plus frais et humide), la décision est prise d’aller passer Noël vers le sud à Puerto Mogan – Sortie du port au lever du jour.


















Mon capitaine se concentre sur
 la route à suivre pour faire le tour de Gran Canaria.













Son fils Yann est à la manœuvre.






Dans le sud-est de l’île, il existe un phénomène d’accélération du vent dû au relief. Ca fait surgir les éoliennes. Et moi je me suis retrouvé avec deux ris dans la grand-voile.










Il apprend vite à naviguer le garçon.








Arrivée sur Puerto Mogan après 10 heures de navigation dans toutes les conditions de vent.


















Je suis très bien situé à la place numéro 01. Le quai devant mes étraves est fleuri. La majorité des pavillons sont norvégiens, britanniques, allemand, enfin d’Europe du nord. Je suis loin des clichés de Noël avec neige et sapins. 


On me prend en photo des dizaines de fois par jour. C’est le privilège des bateaux situés à l’angle d’un quai.


Les fêtes de fin d’année imposent quelques ajouts dans mon gréement.




Soirée de Noël familiale. Manque une cheminée pour le Père Noël : c’est trop dur pour lui de descendre par l’intérieur du mât.






Faire une photo d’une crêpe qui vole au-dessus de la poile, c’est aussi difficile que de photographier un dauphin lorsqu’il saute hors de l’eau. Faite le test (avant, il faut faire la pâte à crêpe bien sûr).













... et Didier est arrivé, a retrouvé sa cabine avec plaisir et sa place dans ma cuisine.


BONNE ANNEE 2012





Ils m’ont sortie du port pour aller jeter  l'ancre juste à la sortie. 
En bas, des grottes.
Au dessus, la route. 





Là, il y a un Anglais de 26 canons. Il n’entre pas dans le port : sans doute trop couteux pour lui : l’Angleterre n'est plus très riche paraît-il ?


OK, je n’ai pas pu me retenir de tirer sur l’Anglais, mais c’est la dernière fois.



Didier confirme l’état désastreux de ma carène. Un brossage complet s’impose.







Il lui a fallu deux journées pour me refaire une beauté sous-marine : la vitesse est à ce prix.






Je suis en ordre de marche pour descendre vers le sud.
Yann est rentré en France.

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