samedi 17 mars 2012

Boa Vista ---> Mindelo (Sao Vicente)






Arrivé le 20 février à Sal Rei (Boa Vista), Yves m’a mouillé au sud du port.




Le port correspond à l’espace qui se trouve entre l’îlot de Sal Rei et la cote de Boa Vista




L’eau est claire à défaut d’être vraiment chaude.




Débarquement sur la plage après avoir ramé contre le vent.




En haut de la plage, un surf center  … et le petit bar qui fait partie du décor.



Au bout de la plage, l’ancien port : un appontement et des barques de pêche.



Ensuite, c’est la ville. La couleur des façades ne doit pas être imposée par la municipalité. Chaque propriétaire choisit dans l’arc-en-ciel.




Toujours en ville, mais côté mer.


Le Carnaval continue. Défilé à Rabil, un village situé à 5 kilomètre du port.


L’ouverture de la parade.








La parade.








Le char de la reine et ses « demoiselles » d’honneur qui ferme le défilé.










Visage charmeur d’une jeune fille








Visage d’une jeune fille qui observe mais ne dit rien … pour le moment










Visage d’une jeune fille qui veut voir loin ... sans lunette








Visage heureux de jour de fête










Trop petit pour danser.








Retour à Sal Rei pour un nouveau défilé.










Déguisement masculin : plus noir que nature.










Méchant ou gentil ?
      Là c’est l’option méchant




Et lui c’est l’option réflexion.






La communauté sénégalaise, nombreuse sur l’île, affiche sa couleur.












Se déguiser permet de recycler les emballages.

Mes marins sont revenus à bord et ils m’ont changé de mouillage. Je suis maintenant au fond du nouveau port, l’ancre coincée dans une aussière qui se trouvait au fond. D’un côté, une digue, de l’autre des rochers : la houle est bien atténuée.






Guy a pris l’avion pour la France.
Les photos sont de nouveau prises par Yves.






Il doit y avoir des jours où la vie de bateau n’est pas facile dans ce port.
Sous mes coques, il y a du poisson. Même technique de pêche qu’à Dakar, mais avec des plongeurs pour guider le filet.
Pour le moment, les plongeurs sont toujours dans le filet.
Derrière, en bleu, une usine de conditionnement du poisson et la Maison du Pêcheur. Mon capitaine s’y rend parfois le soir pour regarder un match de foot à la télévision. Ambiance conviviale : le son du téléviseur est coupé et il y a de la musique cap verdienne. Les hommes commentent, les femmes dansent.




Ouf, les plongeurs ne se sont pas fait prendre.
Les frégates pêchent tout près de moi. Incroyable : une qui plonge, deux qui ressortent.






Yves a pris un quad pour visiter l’île. La veste de mer est devenue veste de motard pour une journée.




Passage par la côte nord et la plage de l’Atalante.


 
Un cargo, le Cabo de Santa Maria, s’y est échoué le 1er septembre 1968. La mer le ronge un peu chaque jour.




Regard expressif d’un navire à l’agonie?

 
En route vers le sud de l’île, Yves s’est arrêté au niveau du banc de Chave, situé à un mile et demi du mouillage. Et sur l’unique danger de cette coté, un voilier  a fait naufrage il y a deux jours.


C’est le bateau de Stéphane : nous l’avions doublé au départ de Dakar. Il a sans doute tout perdu sur ce plateau de corail




La piste qui conduit au sud de Boa Vista. Il y a
également une belle route goudronnée, mais le quad préfère la poussière.




Dans ce sol aride, les chèvres y trouvent leur bonheur.



La plage de Santa Monica : pas une serviette sur le sable ni un parasol !




Retour par la plaine centrale de l’île. La piste contourne tous les volcans.





Traces d’humidité, restes d’une ferme.




Presque toute l’île n’est que sable et pierres (ou l'inverse, suivant les endroits)



Un passage par la côte ouest avant le coucher du soleil : en une journée, il a sillonné presque toutes les routes et les pistes de Boa Vista.
La pelouse du terrain de football de Joao Galego. Les bandes de marquages du terrain sont difficiles à voir : blanc sur blanc.









Dans la nuit du 1er au 2 mars, à 4 heures du matin, un bruit anormal a réveillé Yves. Le vent souffle fort et je pars à la dérive. Démarrage des moteurs en catastrophe : je n’ai touché aucun des  bateaux du port ! Après avoir dépassé la digue, mon capitaine a mis un pilote automatique pour enfiler un pull, un pantalon et nous avons mis cap vers le large.

Dès que tous les dangers ont été parés (plus de bateaux, plus de rochers) il a été voir ce qui c’était passé. Au bout de la patte d’oie, entre cinq et huit mètres de grosse aussière. Elle lui avait semblé en bonne état mais a cédé sous les à-coups de la houle. Ce n’est pas une chose à faire que de  s’amarrer avec un bout inconnu.
Il a décidé d’aller mouiller là où nous étions le premier jour. Grand tour par l’extérieur de l’îlot, et entrée par le sud avec un bateau américain bien visible de nuit. Deux autres bateaux sont au mouillage avec leur feu en tête de mat allumé (les autres ne l’ont pas mis). Il pensait être bien positionné, un peu plus au large que la première fois et il a jeté l’ancre. Il aurait dû attendre une petite demi-heure que le jour se lève et aurait vu que des vagues  déferlaient tout près de nous sur des hauts fonds.
Endroit très inconfortable : vent dans un sens, houle dans l’autre. Ca déferle sur le Banc des Anglais. Il a voulu remouiller pour me placer dans endroit plus sûr : l’ancre s’est coincée sur une roche, le davier s’est complètement plié.
A suivi une journée inconfortable avec des rappels brutaux entre vent et houle. Il a  pris ses dispositions pour décoincer l’ancre (qui finalement est venue) et pris le large à 18 heures. Cap sur Sao Nicolao.
Adieu précipité à Boa Vista

Une nuit de vent portant, un vent de force 6 qui me fait naviguer avec trois ris dans la grand-voile. La pointe de Vermelharia, distante de 85 miles, est atteinte à 6 heures du matin, plus vite que prévu. Il est temps que le jour se lève pour l’approche du port de Tarafal 

 
Passé la pointe, le vent fraichit rapidement : force 9 dans les rafales. Je serre la cote pour atteindre le port. Je suis sous grand-voile seule et les deux moteurs sont en appuis. Une heure plus tard, je suis devant le port. Tout est prêt pour mouiller.
Yves hésite. Dans le port, la mer fume : il y a de l’effet venturi sous les montagnes de Sao Nicolao. Ma grand-voile est renvoyée, l’ancre est de nouveau assurée sur la poutre, puis le foc est un peu déroulé. L’escale à Sao Vicente ne se fera pas. Cap sur Mindelo.



Deux miles plus loin, le vent tombe complètement puis revient à son rythme normal dès que nous sommes suffisamment éloignés de l’île. Sous mon vent défilent dans la matinée les ilots Raso et Branco, puis l’ile de Santa Luzia. 



 A midi, l’île de Sao Vicente est en vue.


 J’entre dans le canal de Sao Vicente : il est bien gardé celui-là.



 Mindelo est en vue : les Anglais avait fait un très bon choix en retenant ce port pour le ravitaillement en charbon pour les vapeurs transatlantiques.


 A 14 heures le 3 mars, je suis mouillé à Mindelo. Une traversée depuis Boa Vista de 110 miles qui ont été rondement couvert.
Mon capitaine va dormir : il a bien mérité un peu de sommeil après ces deux nuits animées. Moi, je regarde le vent de poussière reprendre son œuvre sur mon pont : dommage, les paquets de mer avait tout nettoyés.



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