mercredi 19 septembre 2012

La Dominique

LA DOMINIQUE

Samedi 9 juin 2012  : cap au sud pour rejoindre la Dominique.

Nous passons par le canal des Saintes. Ces eaux virent la défaite de la flotte du Comte de Grasse face aux  navires de Sa Gracieuse Majesté commandé par l’Amiral Rodney. C’était le 12 avril 1782. Mais la veille a néanmoins été doublée (œil droit et œil gauche de Yves ouverts) : il se pourrait qu’il reste un HMS en embuscade.



Bon, tout c’est bien passé et au près : le vent est verrouillé au sud-est. 9 heures de navigation pour courir les 50 miles de Deshaies à Portsmouth.


Me voici mouillé à Prince Rupert Bay. Fini les jolies et doux noms faciles à prononcer : La Dominique a été plus souvent française qu’anglaise. Elle est donc maintenant dans le Commonwealth (ne se prononce pas comme ça s’écrit)



Dans la baie, quelques navires de transports qui ont déjà des milliers de miles dans la quille et qui continuent à exporter la production agricole de l’île.


Débarquement les pieds secs sur un ponton.
Et au bout du ponton, une halte d’impose au Blue Bay.



La rue juste derrière les maisons du front de mer : le style est plus rustique qu’en Guadeloupe.



Chaque maison a le charme que lui donne son propriétaire.



Et si les beaux matériaux de construction ne sont pas à la portée de sa bourse, la nature fait un bel écran



Une jolie baie comme celle-ci se devait d’être défendue. Yves est parti à la conquête de Fort Shirley. Pelouse irréprochable et peinture blanche entre les pierres : aucun doute sur les origines de cette installation militaire.


Les canons sont-ils état de marche ? Par prudence, je suis mouillé en dehors du champ de tir.


Derrière le fort, les quartiers du commandement …




… la nature y a repris ses droits.



La maison de l’actuel dirigeant : Roosvelt Skerrih, premier ministre de la Dominique.
La nature ici est bien disciplinée.



Il habite à Vielle Case, village du nord de l’île. Le seul embouteillage est au niveau du réseau électrique.
Sur le bord de la route, la voiture du père du Premier Ministre. Elle roule sous la protection de Bob Marley !


Mon capitaine est descendu au sud de la Dominique en voiture pour visiter la capitale Roseau.

Le quartier des affaires.





Le quartier des affaires.






Toujours le quartier des affaires.



Retour au nord de l’île : Martin a emmené Yves dans la montagne. La pause ananas dès 9 heures du matin.




La nature est généreuse : chaleur, sol volcanique et pluies.



Seule difficulté : le terrain n’est pas plat. Le travail de la terre se fait à la main. Ici la pente est suffisamment prononcée pour que la terre soit moins basse.









Beaucoup de petits villages dissimulés dans la végétation.




La machette est au paysan ce que le couteau est au marin : indispensable.





Eglise victime de l’exode rural ?




C’est toujours la saison de la floraison des flamboyants.



La côte au vent sur l’Atlantique : des
vagues et une barrière de corail.




Une pointe qui pourrait s’appeler la Pointe Rouge.



Plage et cocotiers, comme sur le mur du fond d’une agence de voyage.



Le surveillant de baignade, c’est la grande sœur.

Entrainement au criquet dans la rue.




Les sculptures des racines de palétuvier.





Jason chez le fleuriste.





Il faut bien sûr une machette pour rentrer à la maison avec un bouquet.

Commerce équitable ambulant, sans le label Max Havelaar.


Le 19 juin, nous quittons Prince Rupert Bay pour Batalie Beach, 10 miles plus au sud.



Un club de plongé  et derrière les cocotiers se cache le Sunset.



Je suis sur un coffre au ras de la plage par 20 mètres de fond. Les propriétaires du Sunset savent attirer et retenir le client navigateur www.sunsetbayclub.com







Au revoir la Dominique, île de fleurs et de fruits. Un peu de rhum aussi je crois.

20 juin,  7 heures du matin : cap sur la Martinique.




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