L'archipel de Guadeloupe

Mon périple dans l’archipel de Guadeloupe : Grande-terre, Marie Galante, les Saintes et Basse-Terre.

Du 10 mai au 9 juin. A noter qu’Yves m’a abandonné pendant trois semaines pour un séjour en France métropolitaine.

Guadeloupe : Grande-Terre.

Le 10 mai, je vous avais dit que les oiseaux me prenaient pour un perchoir. En fait, je crois qu’ils  font des plans pour installer leur nid dans ma bôme.

A Grande-Terre, je suis amarré à un ponton de la marina de Bas-du-Fort, à l’entrée de Pointe-à-Pitre.

Yves a commencé l'escale par un retour aux sources alimentaires et aux denrées fraiches.

Puis il y a eu lessive, nettoyage du bateau et pose de panneaux de survie neufs : un séjour laborieux.

Le 19 mai, après plus de cinq semaines d’immobilité, c’est le départ de la marina et de ses facilités.

Attention à la sortie : il y en a des plus gros que moi qui passent. Respect, je ne lui dispute pas d’eau dans le chenal.

Une étape de 3,5 miles aux moteurs et me voilà mouillé au Gosier.

Ca ressemble enfin aux Antilles : soleil, vent, plage, cocotiers.

La Gosier, c’est la banlieue de Pointe-à-Pitre, mais plutôt coté Neuilly.

Le vent souffle tous les jours autour de 25 nœuds.

Naviguer en yole ressemble à la navigation en Laser : très sportif au portant.

Le jeudi 24 mai à 6 heures du matin, nous quittons le mouillage du Gosier. Mes carènes sont propres comme des souliers neufs. Et tant mieux parce qu’il faut faire du près.

Marie-Galante 

Deux heures et demie plus tard, les 18 miles sont faits et je suis mouillé à Saint Louis, devant le phare.

Village très tranquille, qui s’anime avec l’arrivée des bateaux qui font la liaison avec les autres îles.

C’est l’histoire de la poule et de l’œuf : c’est la chanson qui a entrainé le jumelage ou l’inverse ?

Nettoyage du poisson sur la plage ; le petit frère surveille.

Le tour du bourg : la rue pénètre vers l'intérieur,

la rue qui longe la mer,

l’autre bout de la ville,

L’église.

Le tour de Saint Louis est fait.

L’un a sauvé une de ses têtes, l’autre a été entièrement submergé (ça n’a rien changé au résultat). Le message important : il y a un festival de blues à Grand Bourg.

Samedi 26 mai, départ pour Grand Bourg, sans troubler le calme de Saint Louis.

Je longe la côte sous foc, il n’y a que 6 miles entre les deux villages. Et plusieurs distilleries reconnaissables à la fumée d’une part et à l’odeur d’autre part : nous passons sous le vent.

Me voilà mouillée devant le port de Grand Bourg : pas de doute, le festival du blues a bien lieu ici.

Certain profite de la musique tout en gardant les vaches. A moins que ce soit les vaches qui aient décidé de venir.

Grand Bourg, c’est son nom.

Le tramway n’est quand même pas nécessaire pour traverser la ville.

Lundi midi, le festival touche a sa fin et Yves remonte mon ancre : cap sur les Saintes.

Les Saintes 

                                                 

  En deux heures et demie de navigation au portant, la traversée est bouclée.

Prise d’un coffre dans l’Anse à Mire, face aux restaurants du Bourg.

La vue inverse, c'est-à-dire de la terrasse d'un restaurants.

La Maison du Docteur.

Peut-être le précurseur des bateaux en ferrociment ?

Le village : son phare, son église. Le clocher dépasse le phare de plusieurs têtes, sans doute parce qu’il est plus difficile de trouver l’église que le port.

L’amiral de Grasse mouillait toute sa flotte ici. Il fallait certainement de la discipline pour que les bateaux ne se touchent pas.

La rue principale du village : trois voitures  au même moment et c’est l’embouteillage

Pas de maison sans jardin et les jardins  cachent les maisons.

Vieille Anse dans la baie du Marigot : un mouillage qui visiblement n’a pas la cote chez les plaisanciers.

Un mile plus à l’ouest, changement de décor : l’Anse sous le Vent de l’Ilet à Cabrit

Sans les chèvres, cet îlot inhabité porterait un autre nom.

Montée jusqu’au sommet de l'îlet.

Le budget entretien des installations militaires a été réduit à la fin de la guerre pas très froide avec l’Angleterre en 1856 : Fort Joséphine en fait les frais.

Au loin, Terre-de-Bas où je mouillerai certainement lors d’un prochain passage.

Guadeloupe : Basse-Terre.

Le 1^er juin, l’Anse à la Barque est devant les étraves 3 heures après avoir quitté les Saintes.

Mes voisins résident à l’année dans cette anse proche de la ville de Basse-Terre

Yves a pris le bus pour la ville de Basse-Terre, qui est la seule préfecture française n’ayant pas de feux tricolores.

Aujourd’hui, c’est jour de marché. Marché agrémenté des sonos des candidats aux législatives. Difficile d’entendre le prix du kilo d’ananas ou de mangues.

Beaucoup de garçons avec une fleur à la main : demain, c’est la fête des mères. Ceci explique cela.

Les flamboyants sont en fleur sur les rives de l’anse comme dans toutes les Antilles.

Le 3 juin, poursuite de la remontée de la côte caraïbe de la Guadeloupe. Le vent a décidé de venir du nord-ouest. Je remonte donc la côte au près sur une mer plate.

Il y a plusieurs anses le long de la côte mais je n'ai pas jeter l’ancre dans chacune d’elle.

Arrivée à Deshaies en fin de journée. Je mouille près de la côte

Même plan de ville qu’au Bourg des Saintes : restaurants au bord de l’eau, église en arrière-plan.

Les maisons du centre-ville n’ont pas toutes un jardin …

… mais le centre-ville n’est pas grand et les jardins réapparaissent  très vite au bout de la rue.

J’ai régulièrement de la visite des pélicans et des tortues.

Pour les photos des tortues, mon capitaine a manqué de rapidité.

Yves s’est offert l’escalade du Gros Morne (208 mètres quand même) : le chemin est bien entendu à l’ombre.

Sous le morne, la plage.

Beaucoup de place sur la plage pour poser sa serviette.

Quelques familles guadeloupéennes en profitent

Sans beaucoup déranger les crabes qui observent les vagues toute la journée.

Batterie de canons. Celui-ci, si il tire, il casse la barrière. Dommage.

Demain, cap vers le sud. Et fin de l’escale à Deshaies et dans l’archipel de Guadeloupe.