vendredi 21 septembre 2012

Iles du Venezuela : Testigos et Margarita

TESTIGOS

Départ de Carriacou en fin d’après-midi, pour arriver aux Testigos dans la journée du lendemain. Il y a 120 miles entres les deux îles. Un vent bien établit pendant la nuit me fait naviguer au portant sous 3 ris. Il faiblit vers midi et la traversée se poursuit sous spi. A 15 heures, les îles sont en vue.





Une heure plus tard, je suis mouillé à Testigos Grande, face à la plage de Tamarindo.


L’eau très claire permet de choisir l’endroit où poser l’ancre. Je suis protégé à l’Est par un îlot et une barrière de corail.



Sur l’île, il y a visiblement une lutte d’influence entre la végétation et le sable.





Les cactus sont eux très présents.


Le village de pêcheurs. Chaque maison a ses réserves d’eau dans de grands bidons bleus.


La forme des bateaux est radicalement différente des embarcations des Antilles. Et prudent, ils ont tous deux moteurs hors bord.


Village :
l’esplanade du bord de mer …





… les quartiers Est …



… les quartiers Ouest …





… et la banlieue impénétrable.



Dans l’île : des tortues,




Des lézards
(ils existent en plusieurs couleurs)



Des araignées.
Et bien entendu des insectes volants de toutes sortes pour nourrir tout le monde.
Sans oublier les chèvres, qui vivent heureuses loin des loups.
Yves est monté au sommet de l’île : 445 mètres au-dessus de la mer. Les 10 derniers mètres sont les plus dangereux ; mais quand on a grimpé 435 mètres, on prend le risque. Il faut utiliser les cordes posées pour l’entretien de la lanterne. Et visiblement, ce sont des cordes de récupération qui sont là depuis longtemps




De là-haut, une vue sur toute l’ile. Ici, le côté Ouest.




Et puis moi tout en bas.
Un deuxième voilier avec à bord une famille franco-polonaise habituée des côtes du Venezuela. C’est un two-tonner qui a toujours l’aspect d’un bateau de course.








MARGARITA
Mardi 10 juillet

En route pour Margarita à 50 miles dans le sud-ouest. Une grosse frayeur pendant le déjeuner : un grain blanc est arrivé avant la fin du repas. Il nous a surpris sous spi et grand-voile haute. Yves m’a placé plein vent arrière. Mon mat a plié puis le point d’amure du spi s’est ouvert. Affalage du spi suivant une méthode dite du « chalutier ». La prochaine fois, Yves terminera plus rapidement son repas.
A 14 heures, Margarita est en vue.


Passage de l’îlot Farallon avec une vierge entourée d’oiseau.


Aucun doute possible : nous ne sommes plus dans un village de pêcheur.

A Porlamar, je suis mouillé dans la baie de Guaraguao. Il y avait entre 120 et 150 bateaux de passage il y a quelques années. Les actes de piraterie ont fait fuir les navigateurs. Lors de notre escale, nous étions moins d’une dizaine de bateaux.




Un superbe ponton pour débarquer. Et au fond, après la lancha ambulance, un bar où les navigateurs de passage peuvent parler de leur prise de ris.



A côté du ponton, les séquelles de quelques coups de vent.




Sous le ponton, un scooter de mer recyclé en transporteur d’huitres. Il va moins vite et il ne fait plus de bruit ni de vagues.



Un tour en ville et dans les rues commerçantes puisque Margarita est une zone hors taxes.




Mieux vaut avoir son commerce du
coté à l’ombre …






… ou monté sur roulette.





C’est la fin de l’année scolaire : remise des prix sur la place publique.




Ceux-là sont déjà à fond dans les vacances.
Après les rues du centre-ville, l’envers du décor.



Il semble que le pain ne fasse pas recette, même si il a un vernis français.
ILE DE CUBAGUA

Samedi 14 juillet : tous les papiers d’entrée au Venezuela sont signés. Départ de Margarita et cap sur l’île de Cubagua, 25 miles plus à l’ouest. Trois heures de navigation avec vent et courant favorable et me voilà à l’abri derrière la pointe de Charagota.




Devant mes étraves, un nouveau village de pêcheurs.




Qui a bien sur son esplanade du bord de mer.



Maisons avec grande terrasse couverte …





… il faut de la place pour les hamacs des pêcheurs.




Comme sur chacune de ces îles, il y a une chapelle à la vierge. Celle-ci est grande : on s’y tienne debout.


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