TORTUGA
Courte escale à Cubagua : des actes de piraterie ont eu lieu sur cette zone et il n’est pas nécessaire de tenter le diable. 65 miles nous séparent de l’île Tortuga. La journée se passe en empannages, alternance entre spi et genaker. Le vent varie de 8 à 15 nœuds.
Nous arrivons juste avec la nuit à Punta Delgada. Deux bateaux de pêche sont au mouillage en attendant la nuit pour partir travailler.
Une visite de politesse aux gardes côtes. Il n’y a pas de formalités à faire et l’occupation principale de ces hommes est de maintenir leur condition physique.
Tortuga Ouest : deux maisons sont occupées.
Tortuga Est : aucune maison n’est occupée
A noter que Tortuga Est dispose de toilette publique très propre : il n’y a pas d’odeur.
Le bord prend une couleur locale.
Que faire d’autre sur une île que de surveiller le passage des bateaux. Ca peut vous réserver des surprises.
Les pélicans représentent une communauté importante
Les mammifères sont nettement moins nombreux.
Ce qui fait sans doute que chiens et chats jouent ensemble.
Sur la plage (et non pas le sol lunaire), des traces de crabes …
… et des déchets apportés en permanence par les vents et les courants.
Yves a mis sa tenue de brousse pour aller voir un peu plus loin vers l’ouest de l’île.
Il me laisse seul avec la promesse d’être sage.
Il n’y a pas de montagne à gravir.
Le sable domine …
… et même les cactus se font rares.
La côte est battue par les vagues de l’alizée.
Quelques bateaux s’y perdent …
… il faut savoir que les cartes électroniques sont décallées de plus de 0.5 miles. Ceci explique peut-être cela.
Retour sur notre plage. Tout est calme, nous sommes vendredi.
Un voisin pêcheur : il est important de se protéger du soleil pour travailler.
Il y a une piste d’aviation, entre le mouillage et le village.
Et le samedi matin, les avions arrivent.
Le pilote doit bien viser, la piste n’est pas large.
Week-end à Tortuga : il y a plus de 20 bateaux à moteur autour de moi et pas un voilier.
Bien que les bateaux soient grands, une extension est placée sur la plage …
… ou directement dans l’eau derrière le bateau.
La terrasse de la posada de Maria se remplit ou presque.
Dimanche matin, nous nous partons pour La Islas Tortuguillas nettement plus calmes.
Passage devant la Cayo Herradura : Yves a compté 50 bateaux (à moteur bien sûr). Navigation d’une dizaine de miles, dans des fonds de 6 à 10 mètres. Le fond est toujours visible. Nous apercevons enfin des tortues.
Il y a bien sur chapelle sur l’ilot. Un mètre de haut mais très bien entretenu.
Esprit pratique des pêcheurs : il y a des bougies et des boites d’allumettes. Libre-service bien sûr.
Beaucoup d’oiseaux sur ces ilots …
… ils sont même un peu chez eux.
A l’Ouest du deuxième ilot, une barrière de corail …
… et un lagon.
Un matin, je suis cerné par les bateaux de pêche qui travaillent en bœufs.
Pas de treuil pour remonter le filet en plein soleil.
Cet endroit calme est mis à profit par Yves pour me nettoyer les carènes.
Il y a de moins en moins d’anti-foo ling et il faut maintenant nettoyer tous les quinze jours.
OK, dans de l'eau à 28°C.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire