vendredi 18 mai 2018

BALI L'INCONTOURNABLE ?

 
 
La République d’Indonésienne arrive en 4ème position au classement des pays les plus peuplés au monde.
L’archipel s’étend sur 6000 km de long et couvre 3 fuseaux horaires.
 
Le capitaine veut dans un premier temps visiter la partie sud-est de l'archipel, de Bali à Timor.

Notre route va vers l’Est. C'est la mousson du sud-est.
Le vent ne changera pas de direction et le capitiane ne changera pas son programme : nous ironsdonc contre le vent.

Pour avoir les meilleures conditions de navigation possible, le capitaine décide de naviguer par étapes et de longer les îles par le nord.

BALI

 
 
 
8 avril 2018
 
Il est 6 heures.
Nous quittons le mouillage près du port de Pengambengan, dans le sud-ouest de l’île de Bali.
 
 
 
Dans le jour naissant, d’étranges embarcations se profilent sur l'eau.
 
 
Les viking sont de retour ?
 
 
 
 
La décoration n'a rien de nordique : elle est bien de Bali.
 
 
 
Des moteurs latéraux multiples à échappement libre, ...
 
 
… et une gouverne latérale : des bateaux à cheval entre  modernité et tradition.
 
 
Le grand filet servi par un équipage aussi nombreux que joyeux : il s’agit bien de bateaux de pêche rentrant au port après le travail nocturne.  
 
 
D’autres navires de dimensions plus modestes suivent.
 
La décoration est aussi plus discrète.
 
 
 
Les derniers sur l’eau sont des jukungs.
 
 
 
 
Une régate ?
 
 
 
 
La bouée au vent est virée : retour au portant.
 
 
 
Leur navigation ressemble à s’y méprendre à une régate dominicale en baie de Seine. Mais la couleur du ciel et la température de l'eau sont différentes.
 
 
En fait, ils travaillent.
 
Voile affalée, les lignes sont à l’eau, la patience fait le reste.
 
Le capitaine a dénombré plus de 300 jukungs.
 
 
 
 
Le vent souffle à 10 nœuds.
 
Je tire des bords de près pour atteindre la pointe Sud de l’île de Bali.
 
Nous devons relâcher à Benoa, port principal de Bali, pour y faire les formalités d’entrée en Indonésie.
 
Le vent de Sud-est est bien face à notre route.
 
 
 
 
14 heures : un dernier virement de bord et nous pouvons doubler la pointe Mebulu.
 
16 heures
 
Les pointes Gagar et Lebang sont également doublées au vent de travers.
 
Toute la côte sud de Bali est couverte d’hôtels et de resorts.
 
 
 
A 17 heures nous entrons dans le lagon de Serangan qui jouxte le port de Benoa.
 
 
 
Il y a beaucoup de bateaux dans ce lagon : à voile, à moteur, traditionnel ou moderne.
 
Le capitaine prend un coffre tout au bout, …
 
 
… là où la plus part des bateaux sont en réparation.
 
 
Cet environnement ne plait pas beaucoup au capitaine.
 
Le lendemain dans la matinée, nous partons aux moteurs vers le port de Benoa.
 
 
 
Lors de la traversée de la rade, le moteur bâbord tombe de nouveau en panne : le gas-oil n’arrive plus.
 
 
 
La passe de Benoa est le terrain de jeu des parachutes ascensionnels : ma tête de mât voit les suspentes passées de près.
 
 
 
 
Une fois à l’entrée du port, les pêcheurs nous sont utiles pour …
 
 
 
… savoir où se trouve le chenal.
 
De l’eau à mi-cuisses, je m’éloigne ; de l’eau aux épaules, je passe.
Même si l’homme est petit, ce qui est une hypothèse plausible.
 
 
Benoa est une île au milieu du lagon.
 
Toutes les marines s’y retrouvent, à quai ou sur coffre.
 
 
 
 
 
 
Nous longeons un quai …
 
 
 
 
… puis nous prenons des coffres au côté d’autres catamarans, au milieu du port.
L’annexe est mise à l’eau pour rejoindre la marina.
Toutes les administrations sont visitées et les tampons pleuvent sur les documents. Rapidement, ce sujet est clôt et nous sommes en règle.
 
 
A la marina, le capitaine retrouve Jacques : ils se sont connus il y a 35 ans à Dakar où Jacques était président du club ADP.
Ayant tous les deux changé de bateau, ils ne se sont pas reconnus immédiatement.
 
Le ballet des avions passe au-dessus de nous toute la journée : ils ont déversé sur l’île 5 millions* de visiteurs en 2017. Même en gros porteurs, ça fait beaucoup de décollage et d’atterrissage.
 
* le chiffre varie de 5 à 12 millions, suivant les organismes. C'est le même écart que pour une manifestation place de la Bastille.

 
A l’opposé des quais de commerce et de plaisance, il y a celui de la pêche.
 
Une importante flottille est en entretien. Pas d’acier : que du bois, parfois recouvert de polyester dans les superstructures.


Le capitaine fait quelques incursions dans les quincailleries et les supermarchés de Dempansar.
La cambuse se garnit de soupe en sachet, de fromage, de charcuterie et autres produits d’origine européenne.

Autour de moi, à marée basse, les balinais et les balinaises conjuguent bain de mer et pêche à la ligne.

Pendant ce temps, le capitaine démonte et nettoie mes deux réservoirs de gas-oil. Cette opération n’avait jamais été effectuée depuis 25 ans.

Quelques marées plus tard, les réservoirs sont de nouveau à poste et un gas-oil limpide fait tourner les moteurs.

Le capitaine vérifie également la capacité des réservoirs : de 110 litres elle passe à 80 litres maximum à la suite d'un barémage sérieux.



Nous repartons une semaine plus tard.


En longeant ce bateau, le capitaine regarde si il n'y a pas de plongeur mandaté par un gouvernement.



Il est 8 heures du matin, le ballet des bateaux de parachute ascensionnel n’a pas commencé dans le chenal.

Quelques-uns viennent faire le plein d’essence.



Nous logeons un moment la côte de Bali, cap au nord-est.

Il va maintenant falloir ruser avec les courants du détroit de Lombok.





A suivre ...



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