Un jour et demi de navigation et entré dans le port d’Essaouira le 26 octobre. Vent faible portant puis vent faible de face pour terminer avec du vent fort de face : pas drôle cette étape avec une forte houle en prime.
Le lendemain matin, réveil très matinal : j’étais amarré à couple du canot de sauvetage. Il a fait une sortie pour recueillir le corps d’un jeune pêcheur tombé à la mer avec son filet.
Essaouira, ses remparts, sa médina, son souk. Très différent des villes marocaines précédemment visitées : le tourisme est présent.
La houle est forte dehors et entre presque comme chez elle dans le port.
Les barques se font secouer : la veille de mon départ, trois bateaux auront des avaries importantes dans ce port mouvementé.
En attendant que la mer se calme, travaux d’entretien en tout genre sur les chalutiers.
Mes coques blanches font un peu tache dans le décor. Je suis de nouveau à couple de Tahira, lui-même à couple du canot de sauvetage. Les mouvements dû à la houle se font de plus en plus violent : j’en ai cassé un amortisseur d’amarre.
Les bateaux restent au port, les filets sur le quai. Vacances forcés pour les marins juste avant la fête de l’aïd.
Dimanche 30 octobre, à la pleine mer de 16 heures, Yves décide de sortir du piège : la houle déferle à la sortie du port. Il a fallu compter les vagues pour passer.
Ça a été tendu, les deux moteurs à fond, et c’est passé. Essaouira : à ne pas fréquenter lorsque la houle est annoncée.
Moins de 24 heures plus tard, entré par temps calme dans la marina d’Agadir.
Une vrai marina comme on les connait : pontons, eau, électricité, douche, machine à laver. C’est ma première (et dernière escale) au Maroc dans un port vraiment fait pour moi. L’opportunité pour mon équipage de m’abandonner pour faire un tour dans les montagnes de l’Atlas
Là, ils m’ont raconté : nous les bateaux ont ne peut pas tout voir.
Campement de nomade
Végétation poussive
Village déserté
Village fortifié …
… où il faut laisser sa voiture en bas.
Plaine cultivée
Fond de vallée fertile
Ville active au petit matin.
Enfin, tout ce qui fait Atlas marocain.
J’ai eu la visite d’une famille marocaine chez qui ils vont passer la fête du mouton. C’était la première fois que les petites montaient sur un bateau et elles ont apprécié mon trampoline comme tous les enfants du monde.
Là aussi, je n’y étais pas. Mais tuer le mouton, c’est tout un travail.
Après, c’est la fête et il convient de bien s’habiller.
Au revoir Agadir, au revoir le Maroc : le mercredi 9 novembre, mes étraves se tournent vers le sud-ouest. Presque un mois dans ce pays attachant qui sait accueillir le voyageur.
Il ne lui manque à cette côte que quelques ports accessibles et bien abrités sur sa côte atlantique : pas facile avec cette houle envoyée par l’Atlantique Nord.
Des côtes avec des ports inaccesible....sauf en tracteur?En tous cas je suis super contente de voyager un peu avec toi sans avoir le mal de mer !merci parrainfrère
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