Je me débrouille très bien (je trouve) quand mon skipper dort : j’ai un pilote automatique à poste, plus un second « au cas où ».
Samedi 8 octobre : à midi, je suis devant la Punta des Bergantin en Andalousie. La nuit dernière, le vent est franchement monté dans le Golf de Vera. Il m’a poussé à plus de 7 nœuds sous foc seul à partir de Carthagène. Je suis passé entre le rail des cargos et la cote.
Les pierres poussent bien sur cette terre. La verdure se fait très discrète. Ils ont peut-être fait un jumelage avec l’Irlande ?
Mais ces pierres ne poussent que sur la terre et pas en mer. C’est agréable de pouvoir longer une côte de près quand elle défile vite : j’ai fait quelques pointes à 13 nœuds.
Deux heures plus tard, le Cabo de Gata qui est doublé à 8 nœuds sous foc et grand-voile à 2 ris.
Passage devant Almeria. Pas d’arrêt buffet : il faut profiter d’un vent favorable. Mes moteurs sont de cet avis également.
3ème journée de navigation. Les cargos sont toujours très présents : sans doute trouvent-ils la région agréable. En tant que catamaran de plaisance, je partage leur opinion.
Le vent faiblit. La rade de Gibraltar n’est plus très loin : il faut me mettre des mètres carré pour arriver avant la nuit.
Ca s’emmêle un peu.
Les cargos, aux noms parfois très poétiques, se font plus nombreux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire