samedi 24 décembre 2011

Ibiza --> Gibraltar


  Et puis dans l’après- midi, le vent faiblit et tourne en plein dans l’axe de mes étraves. Virement par 39° Nord et 1° Est tout rond et cap plain sud.



Je me débrouille très bien (je trouve) quand mon skipper dort : j’ai un pilote automatique à poste, plus un second « au cas où ».



Samedi 8 octobre : à midi, je suis devant la Punta des Bergantin en Andalousie. La nuit dernière, le vent est franchement monté dans le Golf de Vera. Il m’a poussé à plus de 7 nœuds sous foc seul à partir de Carthagène. Je suis passé entre le rail des cargos et la cote.



Les pierres poussent bien sur cette terre. La verdure se fait très discrète. Ils ont peut-être fait un jumelage avec l’Irlande ?

Mais ces pierres  ne poussent que sur la terre et pas en mer. C’est agréable de pouvoir longer une côte de près quand elle défile vite : j’ai fait quelques pointes à 13 nœuds.




Deux heures plus tard, le Cabo de Gata qui est doublé à 8 nœuds sous foc et grand-voile à 2 ris.

 

Passage devant Almeria. Pas d’arrêt buffet : il faut profiter d’un vent favorable. Mes moteurs sont de cet avis également.


3ème journée de navigation. Les cargos sont toujours très présents : sans doute trouvent-ils la région agréable. En tant que catamaran de plaisance, je partage leur opinion.





C’est dimanche : presque la poule au pot suivant la volonté du roi.



Le vent faiblit. La rade de Gibraltar n’est plus très loin : il faut me mettre des mètres carré pour arriver avant la nuit.
Ca s’emmêle un peu.






Quelques jolies nœuds de chaise et le spi aux couleurs antillaises ajoute les chevaux nécessaires.









Les cargos, aux noms parfois très poétiques, se font plus nombreux.




Mon sillage quand je suis bien toilé et que le vent siffle dans mes haubans

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